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  • Bernard Jean 1 h 08 mi le 31 May 2011 Permalien | Réponse
    Tags : , Japon,   

    La situation au Japon est préoccupante 


    Alors que l’Allemagne décide l’arrêt des centrales nucléaires pour 2022, le Japon cache la vérité

    NOUVELLES RECENTES DE FUKUSHIMA

    – 28 mai 2011: Au Japon les langues se délient. Ichiro Ozawa, un homme politique et rival du Premier Ministre actuel, s’est lâché lors d’un entretien: « SI NOUS NE FAISONS RIEN, MEME TOKYO POURRAIT DEVENIR HORS ZONE… IL EST POSSIBLE QU’UN JOUR NOUS NE PUISSIONS PLUS VIVRE AU JAPON… LES RADIATIONS SONT LIBEREES AFIN QUE LES REACTEURS N’EXPLOSENT PAS. ET DANS UN SENS, C’EST ENCORE PIRE QUE D’EMPECHER QUE LA CENTRALE NUCLEAIRE N’EXPLOSE. LES RADIATIONS VONT DURER PENDANT LONGTEMPS. CE N’EST PAS UNE QUESTION D’ARGENT MAIS DE VIE ET DE MORT POUR LES JAPONAIS… Si le Japon ne peut pas être sauvé, c’en est fini des Japonais. LE GOUVERNEMENT DOIT PRENDRE LA DECISION DE STOPPER LA CONTAMINATION RADIOACTIVE. Les Japonais doivent comprendre la situation. » Nous n’avons aucune illusion sur la sincérité d’Ichiro Ozawa: c’est un politique pour lequel Fukushima n’est qu’une carte à jouer pour détrôner son rival au parti. Une petite querelle entre psychopathes.

    – 27 mai 2011: TRES FORTE CONTAMINATION RADIOACTIVE D’UNE BANDE DE 300 KM LE LONG DE LA COTE JAPONAISE. Le Ministère de l’Education et de la Science du Japon vient de contredire les litanies désespérantes du chef de cabinet quant au fait que LES PRODUITS DE LA MER SOIENT PROPRES A LA CONSOMMATION. En effet, ce Ministère a commandité une analyse des sols marins sur une bande côtière de 300 km de Kesennuma City, dans la préfecture de Miyagi, à Choshi City, dans la Préfecture de Chiba. Tout d’abord, il faut préciser que la même étude réalisée en 2009 mit en valeur l’absence totale de césium 137 et la présence de césium 134 à hauteur de 1 becquerel/kilo de sol. L’analyse réalisée entre le 9 et le 14 mai a mis en exergue des NIVEAUX DE CONTAMINATION RADIOACTIVE PLUSIEURS CENTAINES DE FOIS AU-DESSUS DE LA NORME. Les échantillons de sol marin furent prélevés sur 12 sites situés de 15 à 50 km de la côte. TOUS LES ECHANTILLONS DE SOL ETAIENT RADIOACTIFS ET LA PLUS FORTE CONTAMINATION SE TROUVAIT A 30 KM DES COTES FACE A LA CENTRALE DE FUKUSHIMA ET A 126 METRES DE PROFONDEUR: le césium 134 était à 260 becquerels/kilogramme et le césium 137 était à 320 becquerels/kilogramme. AUCUNE ANALYSE N’A ETE COMMANDITEE EU EGARD A LA PRESENCE DE STRONTIUM, DE PLUTONIUM, etc.

    – 27 mai 2011: Confirmation par TEPCO du contrat AREVA. Aujourd’hui, TEPCO a déclaré à la presse que CE SERONT 250 000 TONNES D’EAU RADIOACTIVE QU’AREVA VA DECONTAMINER, SUR LE SITE DE LA CENTRALE NUCLEAIRE DE FUKUSHIMA, POUR LE PRIX MODIQUE DE 2585 DOLLARS PAR TONNE, A SAVOIR POUR UN TOTAL DE 646 MILLIONS DE DOLLARS.

    – 27 mai 2011: Un incendie s’est déclaré à la centrale nucléaire de Fukushima-Daini. Selon TEPCO, tout va bien, et il n’y a pas eu de dégagement de radioactivité. Business as usual.

    – 27 mai 2011: LA CITE DE KAWAMATA VA DISTRIBUER 1500 DOSIMETRES AUX ENFANTS DES ECOLES. ET CE, DU JARDIN D’ENFANTS AU LYCEE. La cité de Kawamata est proche de la centrale nucléaire de Fukushima. N’EST-ELLE PAS MAGNIFIQUE LA CIVILISATION OCCIDENTALE MOURANTE? POUR QUAND LES MASQUES ET LES COMBINAISONS DE SURVIE SUR LE CHEMIN DE L’ECOLE?

    Source : http://spread-the-truth777.blogspot.com/2011/05/nouvelles-recentes-de-fukushima.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+blogspot%2FvRGh+%28SPREAD+THE+TRUTH%29&utm_content=Yahoo!+Mail

     
    • El Abed Malika 1 h 28 mi le 31 Mai 2011 Permalien | Réponse

      Malgré tout, c' »est le tsunami qui est la cause de tout cela. Bon, aujourd’hui l’Allemagne va arrêter son plan nucléaire et s’adonner à coeur joie dans l’énergie du charbon tout en achetant l’électricité à la France qui elle, a son nucléaire. N’est-ce pas de l’hypocrisie ?

  • Bernard Jean 9 h 24 mi le 28 April 2011 Permalien | Réponse
    Tags : , Japon,   

    Attention, un deuxième Fukushima n’est pas exclu 


    Six semaines après le séisme et le tsunami qui ont causé un grave accident à la centrale nucléaire de Fukushima, le climat au Japon semble être à l’union nationale pour la reconstruction et la reprise du travail.

    Les grands médias japonais ont pris l’initiative de cette mobilisation et dénoncent, dans le même temps, le gouvernement et Tepco, l’exploitant de la centrale. Mais que faisaient-ils jusqu’à la veille de l’accident ? La publicité est leur ressource financière principale et les entreprises d’électricité ainsi que les constructeurs des centrales sont une bonne clientèle. Par ailleurs, de grands quotidiens ont mis à la « une » la communication ministérielle qui expliquait la nécessité et la sûreté de l’énergie nucléaire. Au Japon, pour parler du nucléaire civil (à l’opposé du nucléaire militaire), on a inventé l’expression d' »utilisation du nucléaire pour la paix », que la presse n’a cessé de reprendre.

    Mais le pays n’affronte pas le problème fondamental, qui est de savoir pourquoi les Japonais ont construit, depuis quarante-cinq ans, plus de 50 réacteurs nucléaires, sans prendre en compte les failles sismiques sous-marines de l’Archipel ?

    Les Japonais ne peuvent pas s’excuser de n’avoir pas su. Le Japon n’est pas un régime soviétique, ni une dictature, mais un pays qui a des institutions démocratiques, des élections et une presse libres. Fukushima n’est pas le premier accident nucléaire. Des citoyens et des scientifiques ont tiré la sonnette d’alarme à maintes reprises, sans être écoutés. Dans ce pays où règnent l’ordre et le conformisme, les minorités ont du mal à se faire entendre. Les Japonais, dans leur majorité, ont cru volontiers les discours officiels sur la nécessité et l’avantage de l’énergie nucléaire parfaitement maîtrisée.

    Alors que faire des centrales qui sont en activité dans le pays ? Le Japon est situé au carrefour de trois grandes plaques tectoniques et, étant donné le manque de compétences et de crédibilité des autorités nucléaires japonaises, la probabilité d’un deuxième et d’un troisième Fukushima n’est pas impensable. Et le problème n’est plus seulement japonais : notre planète vit avec des bombes à retardement.

    Malgré les circonstances, la priorité du Japon est de rétablir son économie. Le PDG de Toyota, Akio Toyoda, a évoqué, devant ses employés, la nécessité de« travailler aussi dur que possible pour reconstruire le pays et soutenir la croissance » (Le Monde du 8 avril). Si l’accord est unanime pour reprendre le travail, le débat sur la sortie du nucléaire n’est pas visible : c’est précisément d’électricité qu’on manque le plus pour redémarrer la production.

    Suicide collectif

    Depuis le séisme, en France, on applaudit souvent la « dignité » des Japonais, qui se remettent au travail sans pleurer ni se plaindre ; autrement dit, cette « dignité » est à la fois une résignation (puisque c’est une catastrophe naturelle inévitable) et un effort collectif pour rebondir. Le système japonais qui cherche la croissance illimitée ne respecte pas les droits de la personne et il se moque éperdument de la planète. Le pouvoir est entre les mains de menteurs incompétents et irresponsables. C’est le résultat de soixante-cinq ans de démocratie japonaise.

    Le Japon est incapable de se regarder objectivement et de changer de l’intérieur. En outre, depuis le début de l’accident, l’énorme écart entre les informations étrangères et les informations japonaises est plus que choquant.

    Comme le Japon ne peut pas et ne veut pas changer de l’intérieur, il faudrait que s’exerce une pression de la communauté internationale pour que le Japon n’entraîner toute l’humanité dans un suicide collectif. Certains de mes amis français me disent que les Japonais ne sont pas seuls en cause. C’est vrai, mais cela n’excuse pas les erreurs humaines impardonnables. Et comme le Japon n’est pas le seul pays nucléarisé, la question se pose pour bien d’autres Etats.

    Les autorités politiques et industrielles internationales, la France en tête, qui sont impliquées dans le nucléaire, ont de bonnes raisons pour soutenir les centrales et admirer la « dignité » japonaise. Les citoyens du monde devraient, eux, tirer des leçons de cet accident honteux.

    Miho Matsunuma, historienne de la France contemporaine, maître de conférences à l’université de Gunma, à Maebashi (Japon)

    Article paru dans l’édition du 28.04.11

    Origine de l’article >>>

     
    • voiture occasion 5 h 58 mi le 9 novembre 2011 Permalien | Réponse

      Une triple catastrophe horrible. A ce moment la, j’ai vraiment cru que le sort s’acharnait… Des conséquences écologique, économiques et humaines bien lourdes pour une fichu centrale nucléaire.

  • Bernard Jean 20 h 10 mi le 12 April 2011 Permalien | Réponse
    Tags : Japon, séisme   

    Le nord-est du Japon à nouveau frappé par un puissant séisme 


    Un puissant séisme de magnitude 7,1 a ébranlé le nord-est du Japon lundi un mois jour pour jour après le tremblement de terre et le tsunami dévastateurs du 11 mars qui ont endommagé la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. Lire la suite l’article…

    Voir la vidéo  :

    http://video.godlikeproductions.com/video/東北沿岸大地震直後 浦安液状化現象?id=d04fcab31d97230380c

     
  • Bernard Jean 3 h 17 mi le 31 March 2011 Permalien | Réponse
    Tags : , Japon,   

    Cérémonie de l’eau avec le Dr. Masaru Emoto 


    « L’eau de la centrale nucléaire de Fukushima, nous sommes désolés de vous faire souffrir. S’il vous plaît pardonnez-nous. Nous vous remercions, et nous vous aimons.”

    Voici l’email reçu. Il n’a rien de personnel, il est publié tel quel.

    Pour toutes les personnes autour du monde. S’il vous plaît envoyez vos prières d’amour et de gratitude à l’eau des centrales nucléaires à Fukushima, Japon!

    Après le séisme de magnitude 9 massive et le surréaliste tsunami, plus de 10.000 personnes sont toujours portées disparues … même maintenant … 16 jours ont passé déjà depuis la catastrophe. Le pire est que l’eau dans les réacteurs des centrales nucléaires Fukushima a commencé à fuir, et à contaminer l’océan, l’air et les molécules d’eau des zones environnantes.

    La sagesse humaine n’a pas été en mesure de faire beaucoup pour résoudre le problème, mais nous essayons seulement de refroidir la colère des matières radioactives dans les réacteurs en évacuant l’eau à leur disposition.

    N’y a-t-il vraiment rien d’autre à faire? Je pense que si ! Pendant plus de vingt années de recherche à mesurer le hado et la technologie des cristaux d’eau photographique, j’ai été témoin de ce que l’eau peut devenir positive quand elle reçoit la vibration pure de la prière de l’homme, peu importe comment elle est loin. La formule de l’énergie d’Albert Einstein, E = MC2 signifie en réalité que de l’énergie = nombre de personnes et de la place de la conscience des gens.

    Il est maintenant temps de comprendre le vrai sens. Joignons-nous tous la cérémonie de prière en tant que citoyens de la planète Terre. Je voudrais demander à toutes les personnes, pas seulement au Japon, mais partout dans le monde s’il vous plaît de nous aider à trouver une issue à la crise de cette planète!

    La procédure de la prière est la suivante.

    Nom de la cérémonie :

    « Envoyons nos pensées d’amour et de gratitude à toutes les eaux dans les centrales nucléaires à Fukushima »

    Jour et heure :

    31 mars 2011 (jeudi)

    12:00 midi dans chaque fuseau horaire

    S’il vous plaît dire la phrase suivante :

    « L’eau de la centrale nucléaire de Fukushima, nous sommes désolés de vous faire souffrir. S’il vous plaît pardonnez-nous.

    Nous vous remercions, et nous vous aimons.” S’il vous plaît dites à haute voix ou dans votre tête. Répétez trois fois en joignant les mains dans une position de prière. S’il vous plaît offrez votre prière sincère.

    Merci beaucoup du fond du cœur.

    Avec amour et de gratitude,

    Masaru Emoto

    Messager de l’eau

     
    • roger 7 h 47 mi le 31 mars 2011 Permalien | Réponse

      bonjour ,

      il s’agit de la formule magique du HO’OPONOPONO ( mot hawaien qui signifie corriger , rectifier)

      je suis désolé , je te demande de m’aider à me pardonner , je te remercie et je t’aime

      « divinité , nettoie en moi ce qui contribue à ce problème »

      mes mémoires je vous aime.

      je vous remercie de l’opportunité que vous me donnez de vous libérer; et de me libérer.

      « créateur divin, père , mère , fils tous en un…

      si moi , ma famille, mes parents , et ancetres

      ont offensé , ta famille ,tes parents , et tes ancetres avec

      des pensées , des mots , faits et actions

      depuis le début de notre création jusqu’à aujourd’hui,

      nous demandons pardon…

      fais que soit nettoyé , purifié, libéré , coupe toutes les

      mémoires ,blocages , énergies , et vibrations négatives

      et ransmute ces énergies indésirables en lumière pure…

      et qu’il en soit ainsi.

  • Bernard Jean 9 h 47 mi le 27 March 2011 Permalien | Réponse
    Tags : Japon, , reeves   

    Fukushima : on a laissé jouer des enfants avec des allumettes 


    Origine du texte >>>ICI

    Plus rien ne semble aujourd’hui en capacité d’arrêter le scénario du pire à la centrale nucléaire de Fukushima. Le réacteur numéro 3 constitue une porte des Enfers que mêmes les cerveaux de l’un des pays les plus avancés technologiquement apparaissent incapables de maintenir fermée. L’enceinte de confinement fuit. Une fusion totale du cœur est vraisemblablement en cours. De quoi laisser craindre trés prochainement un rejet massif de radioactivité dans l’atmosphère.

    Il y aura, n’en déplaise aux afficionados et aux VRP du nucléaire, un avant et un après Fukushima. Alors que la catastrophe n’est malheureusement pas encore allée jusqu’à son terme, Hubert Reeves, longtemps favorable à l’énergie nucléaire symbolise le revirement d’une partie des populations à l’égard d’une technologie « pour les anges , mais trop dangereuse pour les faillibles humains si facilement négligents quand la routine s’installe, quand la surveillance se « fonctionnarise »“.

    La nature sait rappeler les hommes à un peu plus d’humilité et c’est bien ce qui est en train de se passer. Dans les colonnes de l’hebdomadaire La Vie, le célèbre astrophysicien explique pourquoi le nucléaire est, à son avis, une énergie trop dangereuse pour être confiée à des humains. « On peut développer les systèmes de sécurité les plus efficaces contre les erreurs techniques, on n’est jamais à l’abri des erreurs humaines. Les principaux accidents nucléaires – Three Miles Islands (1979), Tchernobyl (1986) – ont été provoqués par des erreurs humaines. Le nucléaire exige une sécurité sans faille ».

    A 78 ans, l’astrophysicien n’est pas dupe de la nature humaine, de l’appât du gain financier qui caractérise notre société et qui s’est manifesté en l’espèce sous forme d’économies. « Comment expliquer que des ingénieurs, parmi les meilleurs de la planète, se soient contentés d’un mur de sécurité de moins de sept mètres de hauteur contre les tsunamis, dans une des régions les plus exposées aux risques sismiques de la planète ? Avait-on oublié les vagues de plus de vingt mètres des tsunamis précédents ? » « Comme pour n’importe quel projet de ce type, la question de la sécurité a sans doute été discutée au moment de l’évaluation des devis pour la construction des centrales. On l’évalue en termes de probabilité d’un accident. Il n’existe pas de risque zéro. Mais en pratique, comment prend-on la décision ? C’est là qu’intervient le conflit entre la sécurité et le profit. Ici on a favorisé le profit. On a joué et on a perdu, en livrant des dizaines de millions de personnes aux aléas des mouvements géologiques et des vents » observe Hubert Reeves.

    L’astrophysicien, président de la Ligue ROC très engagée dans la préservation de la biodiversité, en tire les conclusions qui s’imposent. « De telles erreurs sont possibles et de tels malheurs arrivent dans bien d’autres contextes. La différence, c’est que ces accidents n’ont pas nécessairement une incidence planétaire. Ils ne mettent pas en danger la vie de milliers de personnes. Ce conflit entre la sécurité et le profit est pour moi une des raisons pour laquelle je pense que le nucléaire est une activité trop dangereuse pour être confiée aux « humains trop humains » (pour reprendre l’expression de Nietzsche). On ne laisse pas les enfants jouer avec les allumettes ».

     
  • Bernard Jean 9 h 50 mi le 23 March 2011 Permalien | Réponse
    Tags : Japon, , uranium   

    Uranium 


    Les 13 millions d’habitants de Tokyo ont reçu pour consigne mercredi de ne plus utiliser pour les bébés l’eau du robinet, polluée par la radioactivité de la centrale de Fukushima qui suscite des craintes de contamination alimentaire au Japon et désormais au-delà.

    Les barres de combustible nucléaire à l’air libre dans les piscines asséchées et fissurées pourraient relâcher bientôt 130 tonnes d’uranium directement dans l’environnement.

    Natural News, Ethan A. Huff, 20 mars 2011

    Pendant que la plupart des grands médias semblent se désintéresser de la débâcle nucléaire imminente de Fukushima Daiichi, la Nuclear Regulatory Commission (NRC, Commission de contrôle du nucléaire) a publié dernièrement des nouvelles effrayantes sur la piscine des barres de combustible usagé désormais vide (asséchée) du réacteur 4 de la centrale. Selon la NRC, une fissure ou un trou dans la piscine empêche toute tentative de la remplir et, puisqu’elle ne dispose pas des mêmes appareils de confinement que les vrais réacteurs, un incendie ou une explosion pourrait libérer directement dans l’environnement les 130 tonnes d’uranium qu’elle contient.

    Mercredi, la NRC a dit au Sous-comité sur l’énergie et le commerce de la Chambre zunienne, que l’unité 4 marche totalement à sec. Et, sans eau dans la piscine, il n’existe aucun moyen de refroidir les milliers de barres de combustible irradié pour les empêcher de prendre feu, d’exploser, et de libérer des tonnes d’uranium toxique directement dans l’atmosphère

    Le même jour avant qu’ils ne cessent de les rapporter, les températures à l’unité 4 ont été notées beaucoup plus élevées que celles des autres réacteurs endommagés. Depuis lors, entraînant plus de questions que de réponses sur l’état de l’installation et la menace potentielle, tant pour ceux qui vivent autour de la centrale que ceux en Zunie qui pourraient être atteints par d’énormes panaches radioactifs emportés dans le jet-stream, aucun rapport officiel n’a confirmé l’état de l’unité 4.

    Selon le Los Angeles Times, en se basant sur des informations qui lui ont été fournies par des entrepreneurs zuniens qui auraient été dans la centrale de Fukushima au moment du tremblement de terre, la NRC soupçonne que la piscine de l’unité 4 est fissurée. Et Edwin Lyman, un physicien de l’Union of Concerned Scientists (UCS, Syndicat des scientifiques responsables), estime qu’il n’existe aucune solution possible.

    « Mon intuition est que c’est une situation terrible et qu’elle ne fera qu’empirer, » a-t-il dit. « Il se pourrait qu’il n’y ait aucun moyen d’y faire face. »

    Dans l’intervalle, les panaches faiblement radioactifs des premiers dégagements ont commencé à toucher l’Ouest zunien, avec possiblement les jours prochains dans leur sillage des panaches de plus forte intensité, car les radiations des derniers feux et explosions voyagent à travers l’océan Pacifique. Et malgré un quasi black-out médiatique sur la situation du 19 mars, il y a toujours la menace très sérieuse de retombées radioactives.

     
  • Bernard Jean 10 h 42 mi le 21 March 2011 Permalien | Réponse
    Tags : Japon, ,   

    Japon 


    9 heures. De la fumée s’échappe du réacteur 3 de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima. Tout le personnel présent est évacué. Il pleut au Nord-est du Japon. Les vents poussent les émanations radioactives de la centrale accidentée vers Tokyo.

    Ne pas oublier que le réacteur 3 est chargé avec du combustible MOX :

    Alerte Plutonium Fukushima 3 : MOX et INTOX

    Les médias parlent très peu de ce combustible fabriqué par la France. Le site nucléaire de Fukushima a été chargé pour la première fois en combustible MOX par AREVA en août 2010. Un réacteur qui n’est pas prévu au départ pour ce type de combustible, dans une centrale qui a 40 ans et dont les circuits de refroidissement n’étaient pas en bons états depuis des années.

    Le réacteur laisse échapper du plutonium, qui est très dangereux, même à très faibles doses. Le MOX est utilisé dans plusieurs centrales en France.

    Le MOX est beaucoup plus difficile à refroidir. Nous n’avons pas depuis 8 jours des informations exactes de ce qui se passe vraiment. Comme il y a plus de 200 projets pour construire de nouvelles centrales nucléaires dans le monde, les conséquences sur ce marché énorme bloquent la vérité.

    TRANSPORT DE COMBUSTIBLE MOX D’EUROPE VERS LE JAPON

    Sur le site d’AREVA

    http://www.areva.com/FR/activites-1391/transport-de-combustible-mox-d-europe-vers-le-japon-les-enjeux.html

    Navire de transport de combustible MOX : le Pacific Heron

    Les transports de combustible MOX d’Europe vers le Japon constituent une étape décisive dans la mise en œuvre du programme électronucléaire japonais. Ils s’inscrivent, en effet, dans la logique de plus de 170 transports de combustibles usés réalisés entre le Japon et l’Europe et des retours de résidus vitrifiés déjà effectués vers le Japon. D’autres opérations similaires seront organisées à intervalles réguliers dans les prochaines années (environ 1 transport par an).

    LE CONTEXTE

    Le Japon a depuis longtemps opté en faveur de l’électronucléaire. La politique de recyclage, retenue par ce pays, participe à ce choix. Le Japon a signé des contrats commerciaux avec AREVA NC en France et la Nuclear Decommissioning Authority (NDA) au Royaume-Uni pour le traitement de ses combustibles usés. Le plutonium, récupéré lors de ce traitement, est, en raison de ses importantes qualités énergétiques, réutilisé sous forme de combustible MOX.

    Ce combustible est fabriqué en Europe dans des usines dédiées, exploitées par AREVA ou la Nuclear Decommissioning Authority (NDA). En février 1997, le gouvernement japonais, s’est prononcé en faveur de l’utilisation du combustible MOX dans ses réacteurs commerciaux.

    Faisant suite à cet engagement, les compagnies japonaises d’électricité ont présenté le programme de chargement en MOX des réacteurs japonais. Ce plan prévoit que 16 à 18 réacteurs fonctionneront avec du MOX.

    LE DÉROULEMENT DES OPÉRATIONS

    • Le combustible MOX, fabriqué en Europe et destiné aux compagnies japonaises d’électricité est chargé dans des emballages de transport spécifiques.
    • Ces emballages sont acheminés vers le Japon par voie maritime à bord de navires spécialisés du même type que ceux déjà utilisés pour les transports de combustibles usés et de résidus vitrifiés.
    • Arrivés au Japon, les emballages de transport sont acheminés vers les centrales nucléaires où sera chargé le combustible MOX.

    LES ASPECTS TECHNIQUES

    Le combustible MOX, combustible nucléaire classique, est constitué d’un mélange d’uranium et de plutonium. La teneur en plutonium varie de 5 à 10 % selon le type de combustible. Depuis les années 60, le MOX est utilisé dans plusieurs pays avec des performances tangibles en termes de rendement énergétique et de sécurité. On compte aujourd’hui 35 réacteurs chargés avec du combustible MOX en Europe.

    La première étape du procédé de fabrication du combustible MOX consiste à mélanger de façon homogène des poudres d’uranium et de plutonium. Ce mélange est alors pressé sous forme de pastilles cylindriques qui sont ensuite durcies par cuisson (frittage) à haute température (environ 1700°C) à l’instar du processus de fabrication de la céramique. Les pastilles, ainsi semblables à de la pierre, sont insérées dans des tubes appelés crayons présentant de réelles capacités de résistance à la corrosion. Les crayons sont alors placés dans des structures métalliques pour former des assemblages combustibles MOX.

    Ces derniers sont transportés dans des emballages spécifiques adaptés au transport maritime, agréés par les Autorités britanniques, françaises et japonaises. L’emballage TN 12/2, conçu pour assurer la sûreté du transport, pèse près de 100 tonnes, mesure près de 6 mètres de long et plus de 2 mètres de diamètre et peut contenir jusqu’à douze assemblages. Les emballages de transport de combustibles MOX sont similaires dans leur conception à ceux utilisés pour transporter du combustible usé et des résidus vitrifiés. Les transports maritimes de combustible MOX s’effectuent à bord de navires spécialement conçus pour le transport de matières nucléaires.

    Les emballages, les navires ainsi que l’organisation logistique de ces opérations obéissent aux exigences les plus rigoureuses des réglementations internationales et nationales applicables, et en particulier celles relatives à la sûreté des transports (recommandations de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique et réglementations de l’Organisation Maritime Internationale).

    LA PROTECTION PHYSIQUE

    En raison de sa nature (présence significative de matières fissiles), le combustible MOX rentre dans la catégorie des matières nucléaires requérant des mesures de protection physique particulièrement rigoureuses. L’organisation du transport de combustible MOX d’Europe vers le Japon intègre des dispositifs de protection physique conséquents destinés à assurer que les navires et leur cargaison sont protégés contre les risques de vols ou de sabotage.

    Deux navires armés conçus exclusivement pour ce type de transport, naviguant de conserve, sont utilisés pour le transport du combustible MOX d’Europe vers le Japon. Ils sont équipés de moyens spécifiques de protection et de défense ainsi que d’un système de suivi, de contrôle et de communication sécurisés, multiple et fiable, répondant aux accords internationaux et gouvernementaux qui encadrent ces transports. Une escorte armée assure la sécurité à bord du navire pendant tout le transport.

    Certaines de ces dispositions vont parfois au-delà des exigences réglementaires

    Ces navires sont également protégés par des forces spécialement entraînées appartenant à la « British Civil Nuclear Constabulary » ou « Police de l’Autorité Nucléaire du Royaume-Uni ».

    L’ensemble de ces mesures de protection physique est conforme, voire dépasse, les directives établies par l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique pour le transport des matières fissiles et les exigences de l’Accord Etats-Unis-Japon de 1988 sur la Coopération pour l’Utilisation Pacifique de l’Energie Nucléaire.

    Le dispositif de protection physique mis en place a été soumis à l’aval du gouvernement américain (agences gouvernementales en charge de la défense, des affaires étrangères, de la marine et du renseignement). Le gouvernement américain a officiellement approuvé le dispositif de protection physique mis en place et l’a notifié aux Autorités japonaises.

    POURQUOI DU COMBUSTIBLE MOX EST-IL TRANSPORTÉ DE L’EUROPE VERS LE JAPON ?

    Quartier Shibuya à Tokyo

    Le Japon, dépourvu de ressources naturelles, a de très importants besoins énergétiques. Ce pays s’est donc engagé dans un vaste programme de développement à long terme d’une industrie électronucléaire.

    Cette stratégie inclut la fermeture du cycle du combustible. Ce choix assure une gestion cohérente des combustibles usés et des déchets nucléaires par le traitement des combustibles usés, le conditionnement des déchets ultimes et le recyclage des matières fissiles valorisables : l’uranium et le plutonium.

    Dans le cadre de cette stratégie, les compagnies électriques japonaises ont signé des contrats de traitement et de recyclage de leurs combustibles usés avec AREVA en France et la NDA au Royaume-Uni. D’autres pays ont fait le choix du traitement-recyclage : l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse et l’Italie.

    Le plutonium, récupéré lors du traitement, est prêt à être réutilisé dans des réacteurs sous la forme de combustible MOX. L’utilisation du MOX offre de nombreux avantages :

    il préserve les ressources naturellles en uranium existantes et sécurise la fourniture d’énergie

    il réduit l’impact sur la santé et l’environnement : il permet enfin de réduire le volume et la radiotoxicité des déchets ultimes de haute activité destinés au stockage définitif.

    il contribue à la non-prolifération en,réduisant l’inventaire de plutonium.

    Les usines de fabrication de combustibles MOX en France et au Royaume-Uni, ainsi que les installations au Japon sont contrôlées par les Autorités nationales et internationales dont EURATOM et l’AIEA.

    Au début de l’année 1997, le gouvernement japonais s’est prononcé en faveur de l’utilisation à court terme du combustible MOX dans les réacteurs japonais. Les compagnies japonaises d’électricité ont alors annoncé que 16 à 18 réacteurs seraient « moxés »  Ce combustible MOX destiné au Japon est fabriqué dans des usines situées en Europe. Le combustible MOX est utilisé et fabriqué en Europe depuis plus de 40 ans.

    Les Autorités britanniques, françaises, et japonaises se sont officiellement prononcées en faveur du transport de MOX d’Europe vers le Japon. Les Etats-Unis, après un examen minutieux du plan de transport proposé, ont également donné leur accord pour ce transport, notamment sur ses aspects de protection physique. Les Etats-Unis détiennent en effet un droit d’accord préalable à chaque transport pour le transfert du plutonium japonais d’Europe vers le Japon, au titre des Accords Etats-Unis-Euratom et Etats-Unis-Japon (1988) sur la Coopération pour l’Utilisation Pacifique de l’Energie Nucléaire. L’accord américain est exprimé par une « Lettre de Coopération » signée par les plus hautes autorités de ce pays.

     
  • Bernard Jean 12 h 28 mi le 17 March 2011 Permalien | Réponse
    Tags : Japon, , , plutonium,   

    Alerte Plutonium Fukushima 3 : MOX et INTOX 


    Origine de l’article >>> ICI

    NEXT-UP ORGANISATION 16 03 2011

    La Tokyo Electric Power Co (TEPCO) est la compagnie d’électricité japonaise qui exploite les sites des centrales nucléaires de Fukushima Daiichi où se sont produites les explosions et le site de Fukushima Daini distant d’une douzaine de kilomètres, l’ensemble totalisant dix réacteurs qui alimentent en électricité Tokyo et sa région.

    Ces réacteurs sont à eau bouillante, celle-ci chauffée par la fission des atomes du combustible qui se transforme en vapeur est dirigée directement par un circuit primaire radioactif vers un générateur d’électricité. Cette configuration est totalement différente des Réacteurs dits à Eau Pressurisée (REP) exploités en France qui comportent un circuit secondaire non radioactif avec un échangeur qui alimente la turbine du générateur.

    Face à la succession d’évènements catastrophiques d’ordre naturel qui se sont produits au Japon suite aux tremblements de terre et au-delà des drames humain il est fondamental d’aller à l’essentiel, c’est à dire à ce qui pourrait hypothéquer durablement le devenir du vivant sur une zone plus ou moins vaste, voire à l’échelle du Japon et des pays satellites ou pire, un scénario de catastrophe environnementale planétaire jamais égalé.

    Malheureusement dans le cas du site nucléaire de Fukushima, la « hiérarchie catastrophe » peut atteindre un paroxysme avec le réacteur 3 de 34 ans d’âge qui a été chargé pour la première fois en combustible MOX fourni par AREVA en août 2010.

    Dans le quotidien JAPAN TO DAY du dimanche 22 août 2010

    Il était écrit en titre : « La compagnie électrique de Tokyo a chargé en combustible MOX le vieux réacteur de Fukushima » « Tokyo Electric Power Co loaded plutonium-uranium mixed oxide fuel Saturday into a reactor at its nuclear power plant in Fukushima Prefecture in preparation for the largest Japanese utility’s first plutonium-thermal power generation. The No. 3 reactor at the Fukushima No. 1 plant would be the third in Japan to be used for the so-called Pluthermal generation, but the only one among the three to have been subjected to antiaging treatment with 34 years since its launch » « La Tokyo Electric Power Co (TEPCO) a chargé du combustible oxyde mixte de plutonium-uranium (MOX) ce samedi dans un réacteur de sa centrale nucléaire de la région de Fukushima en vue de la plus grande production d’électricité de réaction nucléaire réalisée au plutonium au Japon. « 

    Le réacteur du numéro 3 de la centrale N°1 de Fukushima sera le troisième au Japon à passer à la génération dite Pluthermal (Plutonium-Thermique), mais le seul parmi les trois à avoir été soumis à un traitement anti- vieillissement depuis son activation, car il est âgé de 34 ans »

    Sous l’article deux commentaires explicites : « . . . l’incompétence au Japon est élevée au niveau maximum, de cette façon elle fait courir un grand danger pour l’humanité » . Le deuxième commentaire était prémonitoire : « Maybe they forgot to tell everyone how they’ve determined there will never be any more earthquakes. Idiots are indeed correct. Likely long-term pain for short term gain »

    « Peut être qu’ils devraient dire comment ils ont déterminé qu’il n’y aurait jamais de tremblement de terre. Dire que se sont des idiots est juste. Il y aura probablement des douleurs sur le long terme pour des gains sur le court terme »

    Dans un autre article du JAPAN TO DAY daté du 18 septembre 2010

    Ayant pour titre : « La production d’électricité Pluthermal (Plutonium-Thermique) commence à la centrale de Fukushima 1 » « Lors de l’activation la compagnie a indiqué qu’elle a eu des difficultés à démarrer le réacteur n ° 3 de la centrale située à Fukushima et a reporté l’activation initialement prévue pour vendredi soir. » « The company said the alarm light indicating the conditions of the pipe valve for the emergency core cooling system did not function properly. »

    « La compagnie a déclaré que le voyant d’alarme indiquant des conditions anormales de la vanne de commande des tuyaux pour le système de refroidissement d’urgence ne fonctionnait pas correctement. »

    En mars 2011, au vu des événements cette information prend une toute autre dimension.

    FUKUSHIMA ALERTE PLUTONIUM

    Le MOX, pour « Mixed Oxydes » est un combustible hautement toxique et dangereux composé d’environ 6 à 7 % de dioxyde de plutonium récupéré en « retraitant » du combustible nucléaire usé qui est mélangé à du dioxyde d’uranium neuf appauvri. Le MOX entre plus facilement en fusion que les combustibles classiques, il est utilisé dans 20 des réacteurs du parc nucléaire français.

    Le problème majeur est que le plutonium du MOX est très toxique à court et à long terme. En voies aériennes, on estime qu’une quantité de l’ordre d’une dizaine de milligrammes provoque le décès d’une personne ayant inhalé en une seule fois des oxydes de plutonium. La relation dose-effet mise en évidence comporte un seuil d’apparition des tumeurs au poumon pour une dose millésimale, de plus une part importante inhalée passe des poumons au sang qui le diffuse vers d’autres organes (ganglions lymphatiques, foie, etc …), plus ou moins vite selon la taille des particules, pour aboutir aux cancers.

    Selon sa composition isotropique il est capable de contaminer des masses considérables d’eau de mer pour plus d’un siècle qui correspond au mieux à sa demi-durée de vie et au pire pour 240 siècles !

    Le plutonium qui est produit par le cœur des réacteurs nucléaires sous l’effet du flux de neutrons, fait non seulement partie des éléments présentant une radiotoxicité très élevée, mais tous les isotopes et autres composés issus du plutonium sont aussi classés très toxiques et radioactifs. [Wikipedia Plutonium] Ce qui rend particulièrement dangereux le plutonium est, entre autres, la forte énergie de ses émissions de particules alpha d’une valeur de 5 MeV à comparer au 0,02 MeV du tritium.

    D’après les informations de dernière minute le vieux réacteur 3 de Fukushima Dai Ichi est entré partiellement en fusion, un risque de désintégration est une hypothèse qui n’est non pas à exclure, mais dans le domaine du probable. Cela aurait pour conséquence un rejet massif dans l’environnement et dans l’atmosphère de particules hautement radiotoxiques.

    Le pire étant que le réacteur 3 avec 784 MW est 1,5 fois plus puissant que le réacteur 1 de 460 MW chargé avec de l’uranium enrichi, ce qui signifie que son chargement en combustible, donc en plutonium, est beaucoup plus conséquent, avec en parallèle une chaleur dégagée à l’arrêt nettement plus importante à gérer.

    Mais il y a pire que pire dans un des scénaris possibles avec le réacteur 3 de Fukushima : Le combustible MOX qui est un mélange à un point de fusion nettement plus bas que les autres combustibles dit classiques, en conséquence dans une configuration accidentelle comme actuellement le risque dit de criticité, c’est à dire l’enclenchement d’une réaction nucléaire en chaîne incontrôlable est beaucoup plus important.

    D’autres problèmes collatéraux aggravent encore la situation pour « les pompiers de service » qui se sacrifient pour éviter que la cuve ne fonde pas, en effet l’eau mélangée au bore qui sert à atténuer les effets d’échauffement de la radioactivité (absorbe les neutrons) est d’une efficacité moindre avec le MOX.

    Coté chiffres, ils sont effrayants, la masse de plutonium présente dans le réacteur 3 du site nucléaire de Fukushima Dai Ichi est considérable, elle se chiffre à plusieurs centaines de kilogrammes, une catastrophe planétaire inégalée créée par l’homme est donc possible pour la première fois dans l’histoire de l’humanité.

    Pendant ce temps, même en zappant pas moyen d’y échapper, sur les plateaux de télévision un tandem composé d’un monsieur qui « sait tout » appelé Eric Besson, accompagné par l’inoxydable NKM qui ne sait rien, mais qui parle beaucoup pour ne rien dire, n’évoquent évidemment pas le MOX, mais sont les rois de l’INTOX.

    Avec le MOX Français d’AREVA au Japon mieux vaut actuellement adopter un profil bas !

    Ce tandem irréel veut rassurer et ressasse à qui veut l’entendre que ce n’est pas la partie nucléaire qui a failli sur les réacteurs de la centrale de Fukushima Dai Ichi, mais les tuyaux, c’est-à-dire les systèmes de refroidissement et de secours inclus à cause du tsunami, cela est hautement inenvisageable en France, etc …

    Certaines problématiques des risques issues des catastrophes naturelles majeures sont par essence ingérables, en conséquence gérer une centrale atomique avec un risque zéro est donc impossible : Ce postulat et actualité obligent, les personnes en charge de responsabilités devraient en tirer les conclusions qui s’imposent.

    Andréas Heumann, chercheur au CNRS a déclaré : « Le problème avec le nucléaire, c’est que cette technologie n’est pas maîtrisable, on peut arriver à garder le contrôle dans des conditions normales. Mais il y a tellement de situations anormales qui peuvent survenir ».

    http://www.next-up.org/Newsoftheworld/2011.php

    http://www.next-up.org/Newsoftheworld/Japan.php

    Le combustible MOX

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Combustible_MOX

    Le combustible MOX est un combustible nucléaire fabriqué à partir de plutonium et d’uranium appauvri. Le terme MOX est l’abréviation de : « Mélange d’OXydes ». Le combustible MOX contient du dioxyde d’uranium (UO2) et du dioxyde de plutonium (PuO2).

    Le combustible MOX est fabriqué à partir du plutonium créé par capture neutronique de l’uranium 238 dans les réacteurs nucléaires et isolé lors du processus de traitement des combustibles irradiés. Ce plutonium est mélangé avec de l’uranium appauvri issu de l’étape d’enrichissement du combustible.

    Histoire

    Le MOX est apparu vers les années 1960 dans les centres de recherche (la première irradiation connue est celle du réacteur BR3 de Mol (Belgique) en 1964) et fut même testé par les États-Unis qui le rejetèrent le considérant dangereux et peu rentable.

    Dans les années 1980, le gouvernement français met en place un programme de combustible nucléaire utilisant le plutonium. EDF signa alors un accord avec la COGEMA pour utiliser du combustible MOX dans certains de ses réacteurs nucléaires, sous la condition que cela soit économiquement intéressant. Pourtant, en 1989, EDF a calculé que l’utilisation du MOX ne serait pas économiquement intéressante. Les coûts additionnels sur 10 ans de l’utilisation du combustible MOX à la place de l’uranium étaient estimés à 2,3 milliards de francs, soit environ 350 millions d’euros. Mais puisque le contrat de traitement était déjà signé avec la COGEMA, EDF décida de poursuivre le programme MOX afin de maintenir l’option de traitement ouverte pour les prochaines générations de réacteurs nucléaires.

    L’explication du député français Bataille sur l’origine de l’utilisation du MOX en France est la suivante : « l’échec […] de la filière des surgénérateurs posait le problème de la pertinence du traitement. Pourquoi, en effet, continuer des opérations compliquées et coûteuses s’il n’existe plus de débouché pour les produits issus du recyclage ? Face à cette situation, la France, qui disposait avec les installations de l’usine de retraitement de la Hague d’importantes capacités de traitement, a décidé de se tourner vers une solution alternative : la fabrication du combustible MOX, qui est un mélange de 6 à 7 % de plutonium avec 93 % d’uranium appauvri. »

    Production

    Le plutonium est un résidu de la fission de l’uranium: l’uranium 238 qui constitue la majeure partie du combutible initial capture des neutrons issus de la fission de l’uranium 235 et forme notamment du plutonium 239 fissible1. Or la fission du plutonium est une des principales source de chaleur dans les réactions de fission1. Lorsque le combustible arrive en fin de vie (le pourcentage d’uranium 235 étant inférieur à 1% du contenu total), environ 1% de plutonium est disponible1. Par séparation chimique, le plutonium est récupéré puis transformé en dioxyde de plutonium avant d’être mélangé avec du dioxyde d’uranium selon le procédé MIMAS2 pour forme le MOX1. L’intérêt du MOX est la possibilité d’utiliser de l’uranium naturel voire de l’uranium appauvri en place du traditionnel uranium enrichi. L’uranium appauvri étant un déchet de la production de l’uranium enrichi ou le résidu des barres de combustible usagé, il est possible de fabriquer du nouveau combustible nucléaire sans nouvel appport en uranium naturel, donc uniquement à partir de déchets de l’industrie nucléaire.

    Le Mox contient entre 7-8% de plutonium dont 4-5% fissible1 et permet du coup une diminution de la quantité de plutonium à traiter en tant que déchet. Certaines centrales ont été conçu pour fonctionner avec 100% de MOX et ainsi ne dépendent de l’extraction de l’uranium.

    Utilisation en France

    Actuellement, l’usine Mélox du site nucléaire de Marcoule dans le Gard produit 140 tonnes de MOX par an.

    Sur l’ensemble du parc français, EDF utilise le mélange MOX depuis les années 1990 pour 203 réacteurs nucléaires à eau pressurisée (REP ou PWR en anglais) d’une puissance de 900 MW. Il s’agit de :

    Utilisation au Japon

    Une dizaine de compagnies électriques japonaises gérant des centrales atomiques ont des projets d’utilisation de MOX, à partir de mars 2011 pour la plupart. La compagnie française Areva a signé plusieurs contrats en 2006 puis 2008 avec quatre de ces sociétés pour la fabrication du MOX4.

    Depuis décembre 2010, Kyushu Electric Power Company a introduit du combustible MOX dans la 3e tranche de la centrale nucléaire de Genkai5.

    Depuis février 2011, l’exploitant japonais TEPCO utilise du combustible MOX dans le 3e réacteur de la Centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.

    Deux autres réacteurs utilisent actuellement du MOX au Japon.6

     
  • Bernard Jean 23 h 23 mi le 16 March 2011 Permalien | Réponse
    Tags : évacuation, Japon,   

    Le monde est-il prêt à un plan d’évacuation du Japon ? 


    Je vous partage cet article, car il me semble que le bon sens est de penser à organiser une évacuation du Japon. Je suis surpris de ne rien entendre sur la mise ne place d’un plan d’évacuation du Japon. Si le monde entier pour une fois au lieu de penser à la guerre, à combattre le voisin, à défendre son territoire décidait de partager, d’envoyer des bateaux, des milliers de bateaux et des milliers d’avions pour déplacer les japonais qui veulent quitter le pays avant la catastrophe annoncée. Il y a de la place en Russie, au Canada, aux USA, en Europe pour accueillir des millions de personnes. Même si ce projet paraît complètement fou, il est plus urgent que de débattre de la Libye. La catastrophe de Tchernobyl a fait 900 000 décès.

    Il faut oser proposer des solutions, demain il sera trop tard pour dire, nous aurions pu….. Alors il faut en parler sérieusement et rapidement et demander à tous les gouvernements de faire des propositions au Japon.

    Pour info : « Je doute qu’il y ait un plan permettant d’organiser une éventuelle évacuation de Tokyo ».

    Bernard Jean

    Origine de l’article >>> ICI

    Après le séisme et le tsunami qui ont touché le nord du Japon, le point d’orgue de la catastrophe annoncée ne semble pas encore arrivé. Déjà des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie, et le monde ne s’interroge uniquement sur leur politique énergétique.

    Certes il est important de revoir notre mix énergétique, mais aux vues de la tournure des événements à Fukushima, il est temps de se préoccuper du sort des millions de Japonais qui vont subir une crise nucléaire sans précédent. Aujourd’hui, le taux de radiation relevé dans la banlieue de Tokyo est 300 fois supérieur à la normale.

    L’ONU, l’Europe et les autres pays du G8 doivent enfin prendre la mesure de la catastrophe humaine qui s’annonce. La Russie vient de lancer une opération d’évacuation de deux de ses îles Kouriles et de Sakhaline respectivement de 18 000 et d’un demi million d’habitants. Le monde doit peut-être se préparer à une opération jamais vue à part dans les films américain, une opération d’évacuation d’une partie du Japon.

    Quand la plupart des pays se regardent le nombril nucléaire, que les économistes voient le monde se bouleversé et ne savent plus sur quel pieds danser, le peuple Japonais ne sait pas comment se préparer au pire, à un fléau invisible qui risque de causer des dommages irréversibles tant sur les hommes et les femmes, que sur l’environnement.

    Si les usines Toyota, Honda, Nikon, Apple… ferment les unes après les autres, ce sont déjà des centaines de milliers de personnes qui tentent de quitter la région nord du Japon. Mais pour aller où ? Attendre de savoir dans quel sens ira le vent n’est pas une solution. La situation est telle que plus aucune intervention humaine n’est possible sur les réacteurs.

    Alors cette idée ne fera pas plaisir à le droite qui mène une guerre contre l’immigration, mais nous n’avons clairement pas le choix. La solidarité internationale doit jouer son rôle, et nous ne pouvons pas laisser un peuple entier risquer la catastrophe nucléaire.

    En Russie, au Etats Unis, au Canada, en Europe, il est possible de construire des camps de réfugiés d’ampleur pour lancer une vague opération de sauvetage ! Le monde n’est clairement pas prêt à se lancer dans un tel scénario, mais le G8 et le G20, ainsi que l’Union Européenne doivent s’y préparer, et très rapidement, car évacuer des centaines de milliers voire des millions de personnes n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît dans les films américains.

    « Je doute qu’il y ait un plan permettant d’organiser une éventuelle évacuation de Tokyo »

    NICOLAS MINVIEILLE, PROFESSEUR À L’ÉCOLE DE MANAGEMENT AUDENCIA

    Pour cet expert de l’économie japonaise, les autorités nippones sont dépassées par les événements.

    Une catastrophe nucléaire de grande ampleur semble se confirmer au Japon. Quel serait l’impact pour l’économie du pays, si comme à Tchernobyl, un périmètre d’une trentaine de kilomètres autour de la centrale était déclaré zone interdite ?

    La région située au nord de Tokyo est moins industrielle que la région de Kobé sévèrement touchée par un tremblement de terre en 1995. Elle ne concentre à elle seule pas plus de 10% de l’activité industrielle du Japon. Mais Sendai est l’un des dix plus grands ports du pays. Cela ferait une voie d’accès en moins pour cet archipel pour lequel les approvisionnements, notamment en énergie sont vitaux. Cela dit, Sendaï est situé à plus de 30 kilomètres de Fukushima.

    Mais c’est dans cette ville que passe la ligne de Shinkansen (train ultra-rapide) entre Tokyo et Aomori, tout au nord du Japon, ainsi qu’une autoroute importante… Quelles serait les conséquences d’une fermeture de ces deux axes pour des décennies ?

    Le fret ferroviaire est peu développé au Japon. Quant aux camions, ils pourraient passer par la côte ouest. Une autoroute relie Tokyo à Niigata. En revanche, c’est vrai que la toute nouvelle ligne de Shinkansen sur laquelle circule le plus récent des trains rapides japonais constituait un symbole national. L’arrêt de la circulation sur cet axe pèserait donc aussi lourd sur le plan symbolique. Le pays serait, d’une certaine façon, coupé en deux

    Imaginons le pire… Croyez-vous que les autorités puissent ordonner l’évacuation de Tokyo ? Est-ce possible techniquement ?

    Je pense qu’il y a un mythe sur l’expertise des Japonais en matière de gestion de crise. Voilà pourquoi je doute qu’il y ait un plan réellement opérationnel permettant d’organiser une éventuelle évacuation de Tokyo. Et quand bien même il existerait, je doute que les autorités communiquent sur le sujet. Historiquement, elles ont été régulièrement dépassées par ce type d’événements, et il n’est pas évident qu’elles ne le soient pas maintenant. Dois-je vous rappeler Après Kobé, ce sont les yakusas (mafia japonaise, ndr) qui ont été les premiers à intervenir en distribuant des vivres, et qui ont notamment contribué à relancer l’économie locale.

    Vous semblez très pessimiste ?

    Sur la capacité de l’Etat au Japon et sur ce gouvernement en sursis précisément, oui. Le contrôle public sur les centrales nucléaires a toujours été très faible, de nombreux incidents ayant été « escamotés » du public. D’une manière générale, les Japonais n’ont pas confiance dan l’Etat sur ces problématiques. Ceci étant dit, il y a une chose qui m’incite à penser qu’ils peuvent s’en sortir, et c’est l’extrême résilience de ce pays. Je vous rappelle qu’il est le seul à avoir subi par deux fois un bombardement nucléaire et qu’il lui a fallu moins de trente ans pour devenir ensuite l’une des principales économies mondiales. Certes, l’endettement du pays est important, mais la dette publique est détenue par les Japonais et la situation est beaucoup moins critique que dans le cas de la Grêce par exemple. Par ailleurs, l’archipel nippon figure parmi les pays qui, dans le monde, dispose du plus fort taux d’épargne.

    Propos recueillis par Pierre Kupferman – 15/03/2011, 18:22

     

     
    • Marie-Anne 22 h 01 mi le 17 mars 2011 Permalien | Réponse

      Depuis quelques jours, une chanson de Gille Vigneault m’habite sans cesse :

      J’ai mal à la terre
      Mal aux océans
      Mal à mes artères
      Aux poissons dedans
      Mon ventre n’est plus qu’un cratère géant béant
      J’ai mal à la terre…

    • valérie 11 h 47 mi le 30 mars 2011 Permalien | Réponse

      Je viens de lire que la désinformation est au maximum, car les japonnais ont comme consigne de ne plus utliser l’eau. Vrai, faux ? Et que tokyo commence à être évacué. Vrai, faux ?
      On ne sait plus rien, on ne peut plus s’appuyer sur rien….car entendre « les experts » nous dire que ça va aller, voir les infos sur le Japon disparaitre peut à petit des journaux, poussent à la méfiance….Je ne trouve rien venant de « vrais » japonnais, sauf la vidéo dont je viens de parler….alors que l’on vit dans un monde ou tout le monde film tout et n’importe quoi avec son portable….et là….rien ?

      • Bernard Jean 11 h 59 mi le 30 mars 2011 Permalien | Réponse

        Oui, il faut sauver la filière du nucléaire, la France et la Chine en dépendent. Ce jour nous avons le président français en Chine et nous avons les responsables de EDF et de AERA au Japon.

        Tout le monde sait que depuis le 11 mars, il faut évacuer le Japon et arrêter le nucléaire sur toute la planète.

        Donc l’information est complètement sous contrôle et pour amuser le monde, il y a cette guerre en Libye au même moment.

        La réponse est ici :
        http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/03/29/04016-20110329ARTFIG00960-sarkozy-veut-conforter-le-nucleaire-francais-en-chine.php

        Le pays devrait accueillir 45% des nouvelles centrales du monde d’ici à 2030, un marché que la France ne compte pas laisser échapper.

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