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  • Bernard Jean 8 h 18 mi le 16 April 2015 Permalien | Réponse
    Tags : folie   

    La folie cachée – Survivre auprès d’une personne invivable 


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    QUELQUES REPÈRES POUR IDENTIFIER LA FOLIE

    Saverio Tomasella

    Docteur en sciences humaines, chercheur en psychologie clinique et psychanalyste, est l’auteur de nombreux ouvrages aux éditions Eyrolles, parmi lesquels Le Sentiment d’abandon est un succès depuis sa sortie en 2010.

    Il vit et travaille à Nice.

    Peut-on donner des points de repères simples pour identifier rapidement un fou ?
    > Non, ce n’est pas possible. Ce serait malhonnête de prétendre identifier une personne à partir de quelques points de repères et tout individu qui affirmerait pouvoir le faire serait un charlatan, un mystificateur ou un imposteur. Cette question est fondamentale, elle est très grave et son implication éthique, donc humaine, est très importante.
    Je précise que les personnes qui sont désignées comme « folles » au regard de la société ou de la psychiatrie sont le plus souvent « soignées » dans des institutions spécialisées.
    Dans mon livre, je parle de toutes les formes de folies que l’on ne voit pas au premier abord…
    Donc, la seule démarche valable, rigoureuse et éthique, est de chercher à repérer la folie dans une situation ou une relation, puis de trouver comment s’en dégager.

    Vivre auprès d’une personne atteinte de « folie masquée » plonge l’entourage dans la confusion : comment repérer les signes qui peuvent nous alerter ?
    > En s’interrogeant, en se posant des questions… Impression de ne pas cerner réellement la personne ? Sentiments de malaise permanent en sa présence ? Doute, épuisement, impression de toujours mal faire ? Terreur mentale ? Comportement tyrannique ? D’autant qu’il n’existe pas de « type pur » et que la folie est toujours une pièce qui se joue à deux, voire à plusieurs, que l’on donne la réplique ou que l’on soit désigné comme bouc-émissaire…

    Qu’entend-on par folie ?
    > Tout ce qui est déraisonnable, insensé, démentiel : la palette est très large. Plus précisément, une façon d’être et de vivre qui est perturbante et perturbée, au point d’empêcher durablement la relation, la communication, la compréhension mutuelle, le travail et l’amour.

    Est-il facile de déceler la folie chez quelqu’un ou dans une relation?
    > Non, à part quelques situations où la folie est évidente, ce n’est vraiment pas facile. Cela demande beaucoup de temps, de perspicacité et de sagacité.

    Quelles pistes pour la déceler?
    > Il est nécessaire, chaque fois, de partir de ses intuitions, de ses sensations et de ses perceptions. Ce qui veut dire que pour telle personne telle situation est folle et qu’elle refuse de la vivre, alors que quelqu’un d’autre ne la considèrera pas de la même façon ou s’en accommodera plus ou moins. Cela laisse à chacun une marge de liberté et une possibilité d’écouter sa propre sensibilité.

    Quels obstacles pour la découvrir ?
    > D’abord, et pendant longtemps, nous n’osons pas y croire et nous nous disons que nous exagérons. Ensuite, l’entourage peut aussi refuser de nous entendre, si qui nous fait douter. Enfin, nous pouvons aussi croire que nous allons pouvoir faire changer la personne ou la situation et nous acharner pendant longtemps, sans résultat.

    Comment la folie d’un voisin, collègue, proche peut tellement nous faire souffrir ?
    > J’ai découvert en écoutant mes patients que tout folie fait souffrir les personnes concernées et leur entourage. L’être humain n’est pas fait pour la folie, à part la folie douce : le jeu des enfants, la fantaisie des artistes et la passion amoureuse. La folie dure, la folie furieuse, la folie morbide provoquent en nous de grandes douleurs, peu perceptibles au début, mis de plus en plus fortes. Comme un éloignement de soi, progressif et asséchant, désespérant.

    Comment éviter de se laisser gagner par la folie d’un proche ?
    > Surtout en essayant ni de le sauver, ni de le soigner, ni même de s’adapter à la situation impossible. La pitié n’est pas bonne conseillère, le devoir non plus. Nous avons tous tendance à surestimer nos forces et à nous croire capables de plus que ce que nous pouvons réellement apporter ou réaliser.

    Pourquoi et comment certaines personnes supportent aussi longtemps de vivre avec un fou?
    > Comme je le disais par naïveté, présomption, pitié, devoir, etc. mais aussi par attraction morbide et fascination. Certaines personnes sont plus attirées que d’autres par la folie. Dans ce cas, il vaut mieux en faire directement son métier ou s’engager dans une association…

    Peut-on libérer un proche fou ?
    > Non, ce n’est pas possible. Seule une personne concernée peut choisir de s’engager dans un processus thérapeutique. Cela dit, dans bien des cas, la participation active et la contribution de l’entourage à ce mouvement thérapeutique permet une évolution favorable de la situation.

    Que faire face à un fou ?
    > Tout dépend si l’on est soignant ou proche. L’attitude n’est pas identique, même si elle peut chaque fois être pleine de bienveillance et de sollicitude sans jugement. Pour un proche, il vaut mieux se faire aider en en parlant à des amis, voire à un professionnel. Une juste et bonne distance, de la franchise et de la fermeté sont nécessaires.

    Quels sont les processus qui peuvent nous permettre de sortir de la confusion, de commencer à prendre un peu de recul et « remettre le monde à l’endroit » ?
    > Revisiter sa propre enfance, sa peur de l’abandon. Se fier à ses propres perceptions pour voir la réalité. Se demander qui est responsable et de quoi… Quelle vie avons-nous envie de mener ? Qu’est-ce que je ne veux plus accepter ? Comment retrouver une parole authentique, mettre des mots sur cette situation invivable ?

    Comment se sauver soi-même ?
    > Voilà en fait le plus important ! Ce n’est pas une question d’égoïsme, puisqu’il s’agit de survivre et de sauver sa peau, car vivre répétitivement la folie est épuisant. S’accorder du temps, seul(e) ou avec un(e) ami(e) de grande confiance. Se reposer, méditer, prier (pour celles et ceux qui prient), faire du sport, une activité manuelle ou une pratique artistique. Penser à autre chose et se ressourcer. Se centrer de nouveau sur soi, car la folie happe hors de soi. Se faire aider par un psychanalyste ou un psychothérapeute, si nécessaire.

    Comment faire pour aller mieux ensuite ?
    > Il s’agit de prendre le temps de vraiment faire le deuil d’une relation impossible et destructrice, puis de se retrouver soi, de reconquérir la possibilité d’une vraie estime de soi, d’une fierté d’exister. Ensuite, il est important de comprendre pourquoi nous avons vécu cette expérience humaine pénible, cette rude épreuve ; ce qui nous a attiré, ce que nous sommes allés y chercher inconsciemment et ce qui nous a fait tenir si longtemps en nous aveuglant ou en y trouvant de bonnes raisons. Sans pour autant se juger soi-même. Enfin, bien entendu, être vigilant dans ses nouveaux choix relationnels, pour ne pas recommencer encore une relation impossible.

    Lire l’article complet  : http://psycho-ressources.com/blog/la-folie-saverio-tomasella/

     
  • Bernard Jean 3 h 09 mi le 16 November 2014 Permalien | Réponse  

    La Vie est courte 


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  • Bernard Jean 10 h 59 mi le 14 November 2014 Permalien | Réponse  

    Le moment présent 


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  • Bernard Jean 7 h 19 mi le 11 October 2014 Permalien | Réponse
    Tags :   

    Oser Être 


    Facebook

     
  • Bernard Jean 7 h 14 mi le 6 August 2014 Permalien | Réponse
    Tags :   

    Les dégats des mots 


    shhhhhLes dégâts causés par la langue (les mots, la parole) sont énormes, et rien ne peut être plus salutaire que sa retenue.

    Ainsi la loi religieuse (coran, hadiths) vante le mutisme et insiste sur l’importance du silence.

    « Entre ce que je pense,
    Ce que je veux dire,
    Ce que je crois dire,
    Ce que je dis,
    Ce que l’autre veut entendre,
    Ce qu’il entend,
    Ce qu’il croit entendre,
    Ce qu’il veut comprendre,
    et ce qu’il comprend réellement,
    Il y a au moins 9 possibilités de ne pas se comprendre »

    Il a été dit :

    ليس في الجسد مضغتان أطيب من القلب و اللسان إذا طاب ، و لا أخبث منهما إذا خبثا

    [Il n y a rien de mieux que le cœur et la langue lorsqu’ils sont bons, tout comme il n y a rien de pire que le cœur et la langue lorsqu’ils sont mauvais « ]

     
  • Bernard Jean 10 h 36 mi le 19 July 2014 Permalien | Réponse
    Tags :   

    Le borderline dans le couple 


    image-couple-borderline« J’ai la certitude que je vais devenir folle. Je sens que nous ne pourrons pas supporter encore une de ces périodes terribles. Je sens que je ne m’en remettrai pas cette fois-ci. Je commence à entendre des voix et ne peux pas me concentrer. Alors je fais ce qui semble être la meilleure chose à faire. Tu m’as donné le plus grand bonheur possible… »
    Virginia Woolf a écrit à son mari ces mots avant de se jeter dans une rivière.

    Le borderline dans le couple

    Il n’est pas facile pour le borderline de vivre en couple, ni pour lui ni pour son partenaire.
    Le borderline est un personnage qui dans sa relation à l’autre, même lorsqu’il s’agit d’une relation amoureuse, peut être dans une grande souffrance ; la personne vivant proche de ce borderline, se trouve elle aussi dans une forme de souffrance, mais elle essaie de rester présente à l’autre qui ne reconnaît pas ses efforts d’implication.

    Dans son couple, le borderline aura tendance à adopter les comportements suivants :

    mise en place d’une déficience identitaire ;
    sensation de vide, ressent le besoin de se remplir de l’autre ;
    est toujours dans la peur de l’abandon de l’autre, il veut sans cesse être rassuré, ce qui va induire à la longue un sentiment de lassitude chez le partenaire. Ce sentiment permet à la personnalité borderline de valider ses croyances « on me quitte toujours, je ne peux être aimé ».
    J’ai évoqué plus haut le DSM IV, je vais à travers cette grille de lecture vous parler de ce que va faire la personnalité borderline face à son ou sa partenaire. Il va être interprétatif de ses faits et gestes, se trouver en proie à une crise de panique qui va déclencher soit une rage, soit le poser dans le désespoir, et le pousser de ce fait dans une forme d’attente élevée qu’il exprimera par des supplications visant à rester auprès de lui ou d’elle. Un patient borderline, auquel vous posez un cadre, va trouver cela violent, il va alors avoir une montée de rage à tendance destructrice, ou va manifester un désespoir culpabilisant à l’égard de l’autre, attitude qu’il adopte également dans son couple.

    La personnalité multiple va souvent avoir des relations interpersonnelles particulièrement instables, fortes, ce qui va la placer dans un positionnement qui va alterner entre l’extrême idéalisation et la dévalorisation, nous pourrions appeler cela du clivage. Le borderline clive la réalité, étant noyé dans sa propre réalité, ne pouvant pas entendre, ni comprendre, ce que lui dit l’extérieur.

    Il va tenter d’aller trouver à l’extérieur ce qu’il est incapable de s’offrir :

    une estime de soi ;
    de la reconnaissance ;
    une approbation, et donc, pour ma part, une recherche de validation du délire de ce qu’il est et fait ;
    une rigidité identitaire.
    La personnalité borderline va être dans l’attente que l’autre lui donne l’amour infini, l’amour inconditionnel (gratuit) dont souvent il se sent exclu ou qu’il n’a pas reçu dans son enfance. S’il sent qu’il perd ce pseudo amour, ce sera vécu pour lui comme une forme de petite mort (« Si tu ne m’aimes plus, je me tue », forme de chantage que je peux entendre parfois, dans ces pathologies).

    Je pourrais dire que le borderline ne s’aime pas et qu’il ne connaît pas la valeur de ce qu’est l’amour, il a des troubles et des doutes concernant sa propre estime de lui, il va aussi par conséquent nourrir des soupçons face à l’amour que va lui porter son ou sa partenaire.

    Il arrive dans certains cas, que le borderline se mette dans une position de quitter pour ne pas avoir à subir la séparation lui-même, d’avoir des colères ingérables, de chercher à se mutiler, de tout faire pour captiver, ou même parfois dans certains cas, tromper son ou sa partenaire, il bascule dans une forme de mise en danger.

    Angélique Veillard
    Psychosomatoanalyste, Sexologue, écrivain, Coach, Auteur.
    Membre de la Fédération Française des Psychosomatothérapeutes et de l’Ordre National des Sexologues, Directrice du Centre Mosaïque Paris.
    Centre Mosaïque Paris Rive Droite & Ile de la Réunion
    http://www.psycho-ressources.com/sexologue/paris/angelique-veillard.html

    Texte complet PDF:
    http://www.psycho-ressources.com/angelique-veillard-les-borderlines.pdf

     
    • lilynoiroublanc 19 h 46 mi le 15 juillet 2015 Permalien | Réponse

      Souffrant de trouble de la personnalité borderline, je suis consciente de ce que je peux faire vivre à mon partenaire et c’est très culpabilisant. Je le vois souffrir face à mon insatisfaction chronique alors qu’il fait tout pour me rendre heureuse. J’en suis consciente mais parfois je ne peux m’empêcher d’agir ainsi. Je culpabilise énormément après avoir été horrible avec lui. Mais j’ai peur qu’il ne m’aime plus, je lui demande toujours de me le prouver, ça doit l’épuiser. Je suis en thérapie actuellement. Le voyant malheureux, je ne peux lui infliger tout ça. On a décidé de se séparer pour se sortir de cette relation aliénante qui me bouffe également. J’aurai aimé qu’il soit plus dur avec moi mais il se sent impuissant. Ce que je comprends. J’ai très peur de me retrouver seule. Mais si c’est d’être seule qui me fait peur, c’est justement pour cela qu’on doit se séparer. Il n’est pas mon objet. Je n’ai pas le droit de continuer cette relation avec lui pour cette raison abjecte.
      Je veux qu’il soit heureux, et que ma thérapie m’aide à me sentir vivante avec moi même. Ne plus avoir peur de la solitude avant de reconsidérer une autre relation dans le futur. Sinon ça sera un cercle sans fin.
      Merci pour l’article qui n’a fait que confirmé le dysfonctionnement relationnel quand on a une personnalité borderline. Se remplir soi meme au lieu de se nourrir de l’autre.
      Le partenaire n’est pas la pour combler une carence de l’enfance. Mais pour aimer et être aimé.
      N’hésitez pas à passer sur ma page, je suis nouvelle

  • Bernard Jean 12 h 25 mi le 16 June 2014 Permalien | Réponse
    Tags : , toxique   

    Faire le deuil d’une personne toxique 


    Origine du texte : ICI

    relation-toxique-300x254Y a-t-il une personne toxique dans votre environnement?

    Une personne toxique fait du mal, blesse et fait souffrir une autre personne, et ce, en sachant très bien qu’elle le fait. Elle ne reconnaît jamais ses torts, ni n’éprouve aucun regret des gestes qu’elle pose.
    Une personne toxique fait du chantage affectif et est insensible à sa victime.
    Pour arriver à ses fins, elle peut mépriser, jalouser, rabaisser, juger, faire du harcèlement ou manipuler de toutes sortes de façon sa victime. Elle fait en sorte que tranquillement sa victime perde l’estime de soi et devienne son bouche-trou, afin de garder l’emprise sur elle.
    La plus grande peur d’une personne toxique est de perdre le pouvoir qu’elle exerce sur sa victime. Elle ne souhaite aucunement la voir s’épanouir et réussir sa vie. Alors, elle sabote les efforts que cette dernière fait pour mener une vie heureuse et productive.
    On peut avoir une relation toxique avec un parent, un ami, un collègue de travail, un conjoint (conjointe) ou même nos propres enfants.
    C’est difficile de croire que ce sont les gens qui vous sont les plus chers, qui abusent de vous.

    Le début d’une relation toxique

    Une relation toxique a presque toujours comme base une famille dysfonctionnelle qui mène à une dépendance affective. Pendant votre enfance, on vous a appris qu’il fallait plaire pour être aimé. Qu’il fallait vous oublier et faire ce que vos parents vous disaient, sans écouter vos propres besoins. Très vite, vous avez compris en tant qu’enfant que si vous voulez de l’amour, de l’attention ou simplement être vu de vos parents (ou d’un parent), vous devez être à la hauteur de leurs attentes. Cela devient avec le temps du chantage affectif de la part des parents. C’est comme s’ils vous disaient, je vais t’aimer, si tu agis ou tu fais ce que je te dis de faire.
    Avec le temps, vous grandissez et ce lien de dépendance devient de plus en plus fort et toxique.
    Vous quittez le nid familial pour vous marier et vous vous rendez compte après quelques années que la femme ou l’homme que vous avez marié fait exactement le même chantage affectif que votre père ou votre mère. C’est-à-dire, vous fait croire que pour avoir de l’amour, il vous faut accepter de vous oublier et de vous laisser dénigrer.

    Pourquoi je reste dans cette relation

    Il y a de fortes chances que si vous restez dans une relation toxique, c’est sans doute que:

    • Vous avez peur d’être seul.
    • Peur de vous sentir abandonné.
    • Peur de prendre votre place.
    • Vous manquez d’estime de vous.
    • Vous vous sentez vulnérable.
    • Vous vous sentez coupable.

    Pourquoi est-ce si difficile de sortir d’une relation toxique?

    Tout simplement parce que vous êtes dans l’attente.
    Vous espérez que peut-être un jour cette personne va vous donner un peu de reconnaissance, de bonheur ou de l’amour. Exactement comme lorsque vous étiez enfant et que vous attendiez désespérément que papa ou maman vous voit vous reconnaisse et vous aime. C’est pour cette raison que c’est si dur de sortir d’une relation toxique. C’est votre enfant intérieur qui est encore en attente.
    Pour sortir de ce genre de relation, il faut faire le deuil de vos attentes, de tout ce que vous aurez aimé recevoir de cette personne. Il faut accepter que jamais vous n’ayez ce que vous attendez de cette personne. C’est d’accepter aussi que vous ne puissiez jamais changer cette personne.
    Lorsque vous étiez enfant, vous aviez besoin de vos parents pour combler vos besoins affectifs. C’est normal qu’un enfant s’attende à recevoir de l’amour de ces parents. Mais en tant qu’adulte, il faut prendre conscience que ce n’est pas le rôle de l’autre de combler vos besoins. Vous pouvez les combler par vous même et ainsi, devenir responsable de votre bonheur.

    Comment s’en sortir?

    Rien ne changera si vous ne faites rien. Dans ce cas-ci, c’est faux de dire que le temps arrange les choses.
    Il faut prendre le temps de vous retrouver. De retrouver votre identité, votre essence et de vous faire confiance.
    Ce n’est pas toujours nécessaire de quitter définitivement la personne toxique, surtout si c’est une personne à laquelle vous tenez vraiment (ex.: un enfant, un parent). Quelques fois de s’en éloigner quelques semaines ou mois ou même des années, peut être bénéfique. Le temps de reprendre des forces, de réfléchir et de se retrouver soi-même. Si plus tard, vous voulez rebâtir quelque chose avec cette personne, vous serez plus en état de le faire.
    Si pour vous, la meilleure décision est de couper les ponts définitivement, alors faites-le et sachez que ce n’est pas d’être égoïste que de penser à soi.
    Votre entourage (qui n’est pas au courant de ce que vous vivez pour la plupart du temps) vous dira sans doute:
    Tu as juste une mère, un fils, etc. Tu devrais faire des efforts.
    Ces gens-là ne savent pas à quel point vous souffrez en dedans. La décision de couper les ponts n’est jamais facile. Mais à partir du moment où vous êtes bien dans votre décision, ce qu’en pensent les autres n’est pas vraiment important.

    Aucune relation ne vaut le coup de continuer à coup de chantage affectif, par peur de l’abandon.

    Sortir d’une relation toxique, ce n’est pas faire du mal à l’autre. C’est d‘ouvrir les yeux, d’ouvrir son cœur et de s’aimer assez pour ne plus accepter de vivre dans cette relation.

    Une personne qui vous aime vraiment vous laissera libre d’être vous-même.

    Aimer ce n’est pas SE donner et s’oublier, c’est de donner et partager.

     
  • Bernard Jean 17 h 49 mi le 6 June 2014 Permalien | Réponse
    Tags :   

    L’effondrement salutaire 


    Voici une vidéo, très utile, pour comprendre que lorsque tout s’effondre autour de nous, c’est en fait un moment parfait pour se retrouver.

    Je vous suggère fortement d »écouter plusieurs fois cette vidéo.

    J’ai moi-même vécu cette situation il y’a une dizaine d’années : un divorce difficile, plus de travail, plus de repère, des pensées suicidaires et puis l’Univers qui me pousse à changer de continent, à partir de la France et venir au Canada dans la ville de Québec. Un changement complet, pour permettre de faire un grand bon en avant dans ma quête de comprendre qui je suis, et d’être ce que je suis.

    Avec le recul je peux dire que ce que je pensais vivre une fin du monde dans l’état de la chenille, était en fait un tremplin pour devenir un papillon. Au Québec ou les gens vivent dans le respect des autres en développant l’ouverture du coeur, je peux maintenant voir la grande différence avec le comportement français, que je supporte maintenant très difficilement. Merci la vie…

    Isabelle Padovani explique exactement avec une pensée très claire ma propre expérience.

    Son site : http://www.communification.eu

     

     
  • Bernard Jean 12 h 36 mi le 26 May 2014 Permalien | Réponse  

    La vie est simple 


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  • Bernard Jean 9 h 45 mi le 23 May 2014 Permalien | Réponse
    Tags :   

    Je suis un être humain 


    Je vous partage cette vidéo de deux minutes. Cette vidéo est le résumé parfait de ce que je pense vraiment. Je vais bientôt avoir 68 ans. Si j’avais un message à transmettre à mes enfants et petits enfants et bien cela serait cette petite vidéo, tout simplement.

    Ma pensée, est parfaitement intégrée dans ce petit film, très simple, à la portée de tous. Merci à Carlos Chapman et Estelle Pesquier.

    Bernard Jean

    Un court-métrage de 140 secondes, réalisé dans le cadre d’un Festival de court-métrages sur internet, en janvier 2011. N’a pas retenu l’attention du jury.
    Scénario et réalisation : Carlos Chapman & Estelle Pesquier
    Musique (libre de droits) : Komak
    « Espoir, lumière, humanité nichés dans les fossettes des sourires dévalant les pentes de poussière… entre les billes du monde entier…
    Je partage » Un commentaire de Betty Gini sur facebook…
    « Je suis un être humain » a été tourné en une journée, ensuite environ 8h de montage et postproduction. C’est trop peu. Nous l’avons réaliser si rapidement pour publier la vidéo au moins 3 jours avant la fin du Festival (sur internet), dont nous avons découvert l’existence au début du mois de janvier 2011…
    Avec la participation des familles Pesquier, Puybaraud, Trempil et Curat-Dop, ainsi que Marguerite Jorion.
    Merci à Oriane Pesquier

     
    • Christine Thillet 12 h 58 mi le 2 juin 2014 Permalien | Réponse

      oui moi aussi , je me suis reconnue et je me reconnais…. Toujours aussi découragée que l’on détruise la planète, frustrée de savoir que des gens souffrent, juste maintenant et demain aussi, démoralisée de voir les publicités qui tuent notre liberté….
      Mai j’aime cette vie, ma vie, ma liberté et je remercie.

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