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  • Bernard Jean 12 h 57 mi le 14 May 2014 Permalien | Réponse
    Tags : , syndrome de Médée   

    Le syndrome de Médée, parcours sadique de la perte d’amour dont les enfants deviennent les otages infortunés 


    Le_syndrome_de_Médée_ou_le_coeur_des_enfants_en_sacrifice___AFFAIRES_FAMILIALES___DROITS_DES_ENFANTSLe syndrome de Médée est une modalité de harcèlement mise en œuvre par un parent voulant priver son/sa conjoint/e de la relation avec ses enfants et apparaissant à l’occasion d’une rupture conjugale. Ce concept ajoute des dimensions psychopathologiques importantes à la notion d’aliénation parentale : utilisation de l’enfant pour se venger, deuil sadique d’amour, retour de rites sacrificiels chez des sujets avec trouble de la personnalité confrontés à des relations d’amour dramatiques. Les aspects cliniques et légaux du syndrome sont analysés dans le but de fournir des clés valables de décision médicale. Le syndrome de Médée est une réaction destructive très grave avec impact négatif majeur sur les enfants et les adultes. (…)

    Antonio Andreoli

    Rev Med Suisse 2010;6:340-342

    Introduction

    Je me propose de discuter le concept de syndrome de Médée et d’explorer, par son entremise, la psychopathologie des conduites de harcèlement qui sont mises en œuvre par des parents cherchant à priver leur conjoint/e de son/ses enfants. Les praticiens doivent connaître ce tableau en raison de son relief clinique et juridique grandissant en médecine de premier recours. L’augmentation significative des séparations conflictuelles favorise, dans un contexte social et culturel éclaté, l’enlisement des situations de divorce litigieux dans des impasses dramatiques dont les enfants deviennent les otages infortunés.

    Un médecin averti de l’existence de ce tableau pourra prescrire des mesures valables de prévention et traitement que nous allons détailler. La connaissance des facteurs psychologiques et culturels œuvrant dans ce syndrome l’aidera à mieux comprendre la souffrance traumatique du parent privé de sa progéniture et l’arrière-pays d’un comportement se fixant l’objectif de réduire son propre fils à la condition d’objet de vengeance. Ces deux dimensions sont les grandes oubliées des actuelles classifications.

    Le syndrome de Médée a l’avantage de contraster cette approche en mettant l’accent sur les complications tragiques de la vie amoureuse, une vision chère au regard psychodynamique sur les crises de vie. (…)

    Clinique du syndrome de médée

    Le harcèlement visant la privation violente d’enfant a des présentations excessivement variées et il faut le couvrir par le concept de syndrome de Médée, pour souligner la grande diversité des situations en présence, le complexe de Médée visant plutôt à désigner la commune racine de cette clinique dans un parcours sadique de la perte que le mythe grec a magistralement éclairé.

    En pratique, une démarche structurée et impitoyable est mise en place, visant à entraver l’accès à l’enfant mais aussi à placer la victime dans une situation d’impotence pour mieux sévir, élément sadique pathognomique du syndrome. Des comportements d’intimidation et d’exclusion sont adoptés également envers les proches et alliés de la victime, médecins compris. Lire la suite : ICI

    Médée ou l’enfant comme instrument de vengeance de la femme

    Harcèlement violent d’une femme pour priver son ex-conjoint de ses enfants après une rupture. Cette vengeance de la femme est appelée syndrome de Médée par les psychiatres. Des interventions médicales et légales existent pour aider les victimes.

    L’augmentation significative des séparations conflictuelles favorise l’enlisement des situations de divorce litigieux dans des impasses dramatiques dont les enfants deviennent les otages infortunés. Le syndrome de Médée est important en raison de la gravité extrême de la souffrance infligée et de la fréquence augmentée des séparations conjugales aboutissant à des confrontations hostiles et stigmatisantes.

    Le syndrome de Médée est une réaction destructive très grave avec impact négatif majeur sur les enfants et les adultes. Il tire son nom du mythe antique de Médée qui symbolise «l’enfant réduit à la condition d’objet de vengeance». Petit rappel mythologique. Frappée à son corps défendant par la flèche d’Eros, Médée se plie à son amour pour Jason contre la promesse d’une éternelle fidélité. Elle aide ensuite les Argonautes à s’emparer de la toison d’or, ce trésor inestimable appartenant à son propre père. Puis elle s’exile en Grèce avec son amant. Mais le volage Jason se lasse de son amour. Trahie et humiliée, la superbe Médée tue alors ses enfants et, en proférant de terribles mots de vengeance, déchire le ventre qui a enfanté les fils du héros.

    Manipulation de l’enfant

    Quittons le terrain du mythe pour revenir à la réalité. Concrètement, le parent met en place une démarche structurée et impitoyable, visant à entraver l’accès de son ex-conjoint à l’enfant, mais aussi à placer la victime dans une situation d’impotence pour mieux sévir, élément sadique du syndrome. Des comportements d’intimidation et d’exclusion sont adoptés également envers les proches et alliés de la victime, médecins compris. Les enfants sont les premiers à subir des pressions morales afin qu’ils refusent de suivre le conjoint mais aussi de lui parler lors des visites, des téléphones, à l’école et même en cas d’hospitalisation. Il s’agit en somme d’une forme organisée de maltraitance qui porte sur une dimension vitale de la vie affective et se traduit par des effets psychotraumatiques très importants. Celui ou celle qui en fait les frais est à considérer à tous points de vue comme une victime et peut souffrir de stress post-traumatique, dépression, troubles anxieux ou même risques suicidaires.

    Quels soins pour les victimes?

    Explorer le concept de syndrome de Médée ouvre la porte à la psychopathologie des conduites de harcèlement. La situation traumatisante va donc durer et elle requiert une position claire du médecin par rapport au harcèlement. Une observation et un diagnostic soigneux s’imposent, éventuellement à l’aide d’un spécialiste. Les traitements pharmacologiques sont utiles en cas d’effondrement dépressif ou de stress post-traumatique grave. Les antidépresseurs sont alors à préférer à la sédation. On assiste parfois au réveil d’anciens troubles névrotiques et il convient alors de faire appel au spécialiste qui peut plus facilement adopter une guidance à géométrie variable.

    Se pose aussi la question de comment intervenir efficacement auprès de l’individu ou du groupe maltraitant. Il est vain d’espérer que des personnalités aussi grevées de troubles de la personnalité acquiescent à autre chose que l’intimidation pénale. Et il ne sert à rien de prescrire médiations ou traitements tant que cette folie n’a pas été sanctionnée. Médecins et juristes devraient donc être conscients que paranoïa et sadisme sont tels dans le syndrome de Médée que seule l’intimidation pénale peut arrêter ces sujets délirants qui ne deviendront jamais fous. La mère ou le père qui s’entêtent à vouloir priver le conjoint de ses enfants sont en fait habités par le sentiment d’être des justiciers: leur cause doit donc être entendue et jugée, sans quoi les bonnes intentions de la pédagogie ou de la psychothérapie ne pourront rien. Force est de constater que des législations prévoyant ce délit, mais aussi des mesures de puissance partagée, assorties de peines sévères pour le non-respect des droits des ex-époux, ont donné des résultats encourageants. C’est donc bien la voie qu’il conviendrait de suivre à l’avenir. Des nouvelles législations devraient permettre de mieux reconnaître le caractère délictueux de la privation d’enfant à but de vengeance passionnelle et de sanctionner cette conduite de façon appropriée.

    Le rôle de l’entourage

    L’entourage proche, mais aussi les professionnels, réagissent parfois à la survenue du syndrome de Médée par des réactions d’évitement ou de dénégation que le médecin doit bien connaître, s’agissant de comportements pouvant beaucoup aggraver le stress traumatique de la victime. On est étonné de découvrir à quel point les membres de professions soignantes, sociales ou juridiques, qui sont supposés porter les valeurs de l’état de droit, montrent parfois des réactions d’évitement, de dénégation, voire de complaisance envers le maltraitant. Trauma sur trauma, ces attitudes ont un effet redoutable sur la victime.

    Référence
    Adapté de «Le syndrome de Médée, parcours sadique de la perte d’amour», Pr Antonio Andreoli, Service de psychiatrie de liaison et d’intervention de crise, HUG, in Revue médicale suisse 2010; 6: 340-2, en collaboration avec l’auteur.

    Implications pratiques

    > Le syndrome de Médée est important en raison de la gravité extrême de la souffrance infligée et de la fréquence augmentée des séparations conjugales aboutissant à des confrontations hostiles et stigmatisantes.
    > Des interventions médicales spécifiques s’imposent, et ont un certain succès, en particulier chez la victime.
    > L’entourage proche, mais aussi les professionnels, réagissent parfois à la survenue du syndrome de Médée par des réactions d’évitement ou de dénégation que le médecin doit bien connaître, s’agissant de comportements pouvant beaucoup aggraver le stress traumatique de la victime.
    > Des nouvelles législations devraient permettre de mieux reconnaître le caractère délictueux de la privation d’enfant à but de vengeance passionnelle et de sanctionner cette conduite de façon appropriée.

     
  • Bernard Jean 18 h 04 mi le 1 April 2014 Permalien | Réponse
    Tags : yoga   

    Yoga Undressed Trailer 


    De très belles images…

     
  • Bernard Jean 10 h 25 mi le 6 February 2014 Permalien | Réponse
    Tags :   

    La tyrannie de l’épilation 


    Nous avions déjà publié plusieurs articles sur l’épilation , voici dans l’actualité de janvier 2014, une marque qui propose une communication qui va à contre-courant du rasage. Un clin d’oeil amusant.

    Voir aussi les articles anciens de ce blog sur ce sujet :

    https://oser.wordpress.com/2010/11/07/la-tyrannie-de-lepilation/

    http://rue89.nouvelobs.com/rue69/2010/11/11/antisexe-ou-caressant-has-been-ou-viril-le-poil-repoussera-t-il-175500

    https://oser.wordpress.com/2010/11/11/antisexe-ou-caressant-has-been-ou-viril-le-poil-repoussera-t-il/

    American Apparel, avec les poils qui dépassent

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    La marque fait encore parler d’elle et expose, dans une de ses vitrines new-yorkaises, des mannequins très poilus.

    Ce qu’ils sont marrants et fortiches en com, chez American Apparel, fabricant de tee-shirt à message – comme ceux de la saison dernière avec un joli vagin tout poilu en période de règles, si c’était pas glamour, ça, hein ? Mieux pour cette année 2014, une boutique de la marque à New York a mis en vitrine des mannequins plutôt bien foutus, avec lunettes, cheveux, dessous transparents, tétons apparents… et maxi-moumoute pubienne dépassant de la culotte, que les moins de 20 ans amateurs de porno hystériquement épilés depuis les années 90 ne peuvent pas reconnaître. So seventies. Bon goût, pas bon goût, on s’en fout, c’est plutôt marrant, pour une fois.  Lire la suite…

    american-apparel-soho

    american-apparel-vitrine

     
  • Bernard Jean 12 h 40 mi le 24 September 2011 Permalien | Réponse
    Tags : chasteté, ,   

    La chasteté est un mythe « Je voudrais vous parler d’amour… et de sexe » 


    «Ce livre peut choquer, mais il n’a pas été écrit dans ce but. Il a été mis en œuvre pour démontrer l’inacceptable», affirme la religieuse et sexologue Marie-Paul Ross.

    Que ceux qui n’arrivent pas à concevoir une religieuse s’intéressant à la sexualité de ses contemporains aillent se rhabiller… ou rencontrent sœur Marie-Paul Ross, par le biais de ses livres ou de ses interventions télévisées, mises en ligne sur Internet. A 64 ans, cette missionnaire de l’Immaculée Conception, cheveux poivre et sel, voix rauque et ton direct, est bien connue au Canada, où elle a ouvert en 2003 un centre d’accueil et d’accompagnement dans la ville de Québec.

    Mais, avant d’en arriver là, Marie-Paul Ross a sillonné le monde, notamment l’Amérique latine. Confrontée à la détresse de femmes exploitées, de jeunes filles avortées clandestinement, d’hommes ignorant jusqu’à l’existence même du plaisir féminin, ou même d’ecclésiastiques déviants, elle a acquis la certitude que former des adultes à une sexualité épanouie et responsable est une condition essentielle de leur bonheur. De là, elle a développé sa propre « méthode d’intervention globale en sexologie ».

    Marie-Paul Ross présente un ouvrage inédit dans laquelle la religieuse traite d’amour, d’épanouissement et de sexe, sans l’ombre d’un tabou. Vie de couple, masturbation, homosexualité, abstinence, orgasme, sœur Marie-Paul évoque tous ces sujets avec autant de naturel qu’elle « prie le Seigneur ». Lire la suite >>> ICI

     
  • Bernard Jean 23 h 27 mi le 17 April 2011 Permalien | Réponse
    Tags : , , , , sexualité, ,   

    Bonheur Total – Marie-Paul Ross 


    Suite à ma rencontre récente avec Marie-Paul Ross, je vous suggère la lecture de ses deux livres. Vous pouvez aussi visionner les trois vidéos qui sont sur cette page pour comprendre la démarche et le parcours de cette grande dame.

    Bernard Jean

    Le temps est venu de redonner à l’érotisme ses lettres de noblesse et à la spiritualité son rôle de sagesse. Marie-Paul Ross

    Une grande soeur par Marie Riopel

    La souffrance humaine interpelle Marie-Paul Ross depuis l’enfance. Maintenant dans la soixantaine, son but est encore de soulager ses semblables mais ses méthodes ont changé. Soeur missionnaire de l’Immaculée-Conception, elle est aussi docteure en sexologie clinique. Portrait d’une nonne moderne, attachante et libre.

    Les médias se l’arrachent. Remarquée lors de son passage à Tout le monde en parle, on l’a aussi entendue en entrevue chez Paul Arcand. Elle était de la série Les sept péchés capitaux diffusée à Historia. Ce printemps, soeur Ross a publié Pour une sexualité épanouie (1), un livre fascinant qui explique sa méthode d’intervention globale en sexologie. Comme préambule au premier chapitre, elle écrit: «Le temps est venu de redonner à l’érotisme ses lettres de noblesse et à la spiritualité son rôle de sagesse.» En ces temps de pornographie galopante, le défi semble immense. Pourtant, rien ne l’arrête. Même pas le fait d’être condamnée par certains évêques pour sa façon d’aborder la sexualité, tant avec des laïques qu‘avec des religieux… Lire la suite

    Traverser l’épreuve

    par Marie-Paul Ross M.A., Ph.D.

    «Comment activer notre potentiel de vie»

    Édition FIDES
    De l’auteure du best seller « Pour une sexualité épanouie », voici « Traverser l’épreuve ». À l’aide d’exemples concrets, Marie-Paul Ross montre que, dans toute existence, quelles que soient les épreuves rencontrées, il y a une voie qui permet à la vie et à l’amour de triompher. « Toute personne, écrit-elle, est appelée à affronter des épreuves qui menacent son être même. […] Mais toute personne a la possibilité de saisir le mouvement de résurrection qu’elle porte et est appelée à vivre tout au long de son existence. […] Nous savons bien que trop souvent la mort semble vaincre mais, en me référant à mon expérience clinique, je peux affirmer que le potentiel de vie est plus puissant. Chaque personne a besoin d’activer son potentiel de transformation tout en étant fidèle à son être profond qui est fait pour la vie et l’amour. »

    Pour une sexualité épanouie

    Par Marie-Paul Ross M.A., Ph.D.

    «Un modèle d’intervention global en sexologie: le MIGS»

    Édition FIDES

    Extrait du premier chapitre Mon itinéraire du livre « Pour une sexualité épanouie, Un modèle d’intervention globale en sexologie : le MIGS ».

    L’inspiration fondamentale

    À la lumière de plusieurs témoignages, il m’est apparu que l’orientation donnée à la sexualité humaine, en lien avec l’expérience érotique et spirituelle, ne répondait pas nécessairement aux besoins de la personne en évolution et qui cherche, d’une façon ou d’une autre, à croître et à se réaliser.

    L’être humain veut, fondamentalement, vivre dans le respect des valeurs propres à l’amour pour créer, se compléter et se prolonger, ainsi que pour établir des relations où apparaît l’essence même de son humanité. Bon nombre d’individus m’ont exprimé leur désorientation, leur douleur, leur déception devant les pratiques sexuelles problématiques adoptées sur les conseils d’orienteurs, de guide spirituels et de thérapeutes.

    Plusieurs avouent s’être sentis prisonniers de leurs pulsions sexuelles et ont cherché de l’aide. Ils étaient motivés par leur soif d’amour et par le désir de se réaliser comme personne, comme hommes et femmes en croissance et appelés à être féconds, à engendrer et à créer. Ces cris m’ont incitée à évaluer les effets de la « révolution sexuelle » et de l’absence d’authenticité dans l’expérience affective et spirituelle. J’ai proposé alors une nouvelle avenue pouvant répondre aux besoins de la personne désireuse de croître et de s’unifier davantage.

    Voici un autre paragraphe que l’on peut lire un peu plus loin dans le même chapitre :

    C’est en jetant un regard sur cette époque dite « d’éclosion sexuelle » et sur ses conséquences que je me suis sentie appelée à travailler à la fondation d’un institut. Lors de mes investigations, j’ai tenu compte d’un ensemble d’expériences pour mieux cibler les disciplines nécessaires à la mise sur pied d’un centre d’intervention.

    Le modèle d’intervention globale propose d’unifier deux aspects qui, depuis des siècles, sont en discordance. L’aspect érotique et l’aspect spirituel sont encore considérés comme incompatibles. Nous savons que ce dilemme engendre des conflits intérieurs et des malaises profonds. Durant des siècles, l’érotisme a été réfréné et parfois même annihilé pour faire place à la dimension spirituelle. Avec l’avènement de la postmodernité, l’aspect spirituel a été mis de côté pour faire place à la « célébration érotique ». L’opposition entre ces deux éléments a profondément marqué l’éducation sexuelle et continue à susciter de l’ambiguïté…

    Marie-Paul Ross à l’émission « Bonheur total »


    Journée de ressourcement à Nouveaux Espaces

    Montréal

    le 21 mai 2011 de 9h30 à 16 heures

    Soeur Marie-Paul Ross, sexologue

    « L’énergie Sexuelle comme source et nourriture de la vie spirituelle »


    Document pdf  ICI…

     
  • Bernard Jean 11 h 04 mi le 7 February 2011 Permalien | Réponse
    Tags : , ,   

    Vivre sans argent : le cheminement de Heidemarie 


    Origine du texte >>> ICI

    Publié par Marc Lafontan
    En 1989 , Heidemarie Schwermer , une professeur fin quarantaine, émergeant d’un divorce difficile, décide de déménager avec ses deux enfants en ville à Dortmund, dans la région du Rhin en Allemagne. 

    Elle nota immédiatement que la population des sans-abris était en croissance constante . Sa réaction immédiate fut d’être choquée « ce n’est pas normal, il faut faire quelque
    chose » , elle a donc lancé ce qu’on appele en Allemagne un Tauschring , un espace où les gens peuvent échanger leurs compétances ou leurs possessions , une zone sans argent, où une coupe de cheveux peut être échangée contre des réparations mécaniques, où un grille pain sera échangé contre un manteau . Elle appela cet espace Gib and Nimm ( Donner et prendre).

    Cela avait toujours été la croyance de Heidemarie que les sans abris n’avaient pas juste besoin d’argent pour re-entrer dans la société, mais qu’en leur redonnant une estime de soi malgré les dettes, le manque de travail ils retrouveraient leur place dans le monde. »Même quand tu n’as rien, tu vaux beaucoup » dit elle souvent.
    Mais les sans abris de Dortmund ne participérent pas beaucoup au « Donner et prendre » , peu utilisérent le Tauschring, et certains lui jeterent même à la face qu’une femme de la classe moyenne avec une éducation comme la sienne ne pouvait pas comprendre les circonstances de leur déchéance sociale. Au contraire, ce furent les chômeurs et les retraités qui commencérent littéralement à inonder son Tauschring, avec des tonnes de matériel inutilisés depuis des années dans leur maison, ou des compétances qu’ils n’exerçaient plus. Des coiffeurs retraités qui échangent une coupe de cheveux contre une réparation électrique, des profs retraités
    qui donnent des leçons privés en échange de sortie pour leur chien, le point étant que jamais une seule piéce de monnaie ne fut échangée.

    Le succés du Tauschring fit poser à Heidemarie de nouvelles questions sur elle même et sa manière de vivre  » J’ai commencé à réaliser que j’avais beaucoup trop de choses inutiles. J’ai alors décidé que je n’achéterai quelque chose que si je donnai quelque chose , c’est comme ça que j’ai commencé. Puis j’ai pensé à ce dont j’avais réellement besoin, et je me suis rendu compte que je pouvais fonctionner très bien en vétements par exemple avec ce que j’accroche sur 10 porte manteaux , donc j’ai donné le reste. j’avais tellement de choses superflues, c’était fou ! »
    Après quelques temps, c’est sa vaste collection de livres qu’elle remarqua dans sa maison , donc un jour elle marcha jusqu’à une bouquinerie usagée avec sa bibliothéque au complet.  » j’ai pensé que donner mes livres était une bonne chose, j’adore les livres, mais il me fallait les sortir. Ils ne me manquent pas, ce qui me surprend toujours, je voulais revenir à l’essentiel ».

    Ces prises de conscience provenaient en partie après ces séances de psychanalyse, qu’elle suivait suite à son divorce.  » C’était une année difficile, se souvient elle. je pleurais à chaque session, mais en bout de compte, je voulais juste vivre plus simplement, et être plus heureuse .. » Elle a donc commencé à suivre des cours pour devenir elle aussi psycho-thérapeute afin d’aider d’autres personnes. d’autres choses vinrent s’ajouter à ces changements. Elle commença à faire de la méditation, et bientôt réalisa à quel point elle était insatisfaite de son travail. «  j’étais tout le temps malade, et n’avais pas encore fait la relation entre mes symptomes physiques et mon mécontentement au travail ».
    Donc, en plus du Tauschring et de ses cours en psycho-thérapie, elle commença à exprimenter d’autres types de travail «  j’ai travaillé dans une cuisine au salaire minimum et les gens n’arrêtaient pas de me dire quel dommage d’avoir étudié à l’université pour faire ce genre de boulot ! Mais moi je répondais, pourquoi un professeur ou un thérapiste devrait avoir plus de valeur qu’une cuisinière ?  »

    Plus elle vivait libérée des choses, et plus elle devenait heureuse. En 1995, toujours impliquée dans le Tauschring, elle commença à échanger de l’hébergement contre des travaux ménagers … Elle n’achetait plus rien .. » quand j’avais vraiment besoin de quelque chose, on dirait que cela me tombait dessus dans la vie. « .

    En 1996, elle décide d’aller encore plus loin, et prend la décision la plus radicale de sa vie : vivre sans argent. Elle a donné son appartement , renoncé à son travail de prof, et a commencé à vivre en nomade, bougeant de maison en maison, en échange de petits travaux. Elle s’était donné 12 mois comme période de tests , mais en bout de compte elle a tellement aimé ça qu’en 2011, à 67 ans, ce n’est pas fini.


    « la Vie est devenue de plus en plus belle, je ne pourrai jamais plus revenir en arrière, j’ai tout ce qu’il me faut, un sens de la Joie profond, et physiquement je me sens en pleine forme « .
    Elle a des économies d’urgence ( 250$/200 euros) et donne tout l’argent qu’elle peut gagner. Elle collecte sa retraite pour se payer ses billets de trains et donne le surplus. Elle n’a aucune assurance médicale et a donc développé sa propre méthode d’auto-guérison  » Quand j’ai mal quelque part, je mets mes mains et je me dis que j’ai le pouvoir de me guérir moi même .. mourir ? je me suis déjà préparé à mourir plusieurs fois .. il est arrivé que je pensais que ça y est, je vais mourir, et hop, je me levais la journée d’après en pleine forme ! » 

    Son monde tient dans une valise à roulette et un petit sac à dos. Pas de photographies  » Je n’en aie plus besoin« . Elle a eu quelques relations amoureuses  » je peux tomber en amour, mais me demander de rester dans une maison avec quelqu’un, impossible ». Elle a écrit deux livres racontant ses aventures et donné les royalties, a déjà été invité à la TV au milieu de millionnaires et gagnats de loto où tout le monde fut renversée par cette dame qui avait tout donné. «  je n’aime pas passer à la télévision, cela me rend nerveuse, mais au moins je peux toucher beaucoup de monde « .


    « je me vois comme plantant des graines dit elle. Peut être que des gens vont me rencontrer et décider de consommer moins, ou d’autres vont méditer, le point étant qu’il est possible d’avoir un autre type de société . Je voudrai que le gens se demandent : mais de quoi j’aie réellement besoin, comment est ce que je veux réellement vivre ? chaque personne devrait se demander qui elle est, et où elle veut aller, ce qui va automatiquement créer une recherche en soi … nous vivons comme nous vivons parce que nous suivons le systéme, nous achetons tout ce que nous voulons, mais en fait nous n’avons pas besoin de toutes ces choses, il est ridicule de penser que ce systéme est le seul possible »

    Traduction perso tirée d’un article trouvé dans le Times.

    Publié par Marc Lafontan
     
    • sylvie alice 13 h 25 mi le 7 février 2011 Permalien | Réponse

      Une formidable expérience! Merci de nous la partager!

    • roger 15 h 54 mi le 7 février 2011 Permalien | Réponse

      bonjour,

      moi aussi j’essaie de vivre plus simplement sans avoir de possession ,car je sais que le détachement matériel , c’est le début du bonheur.
      hélas ,trois fois hélas ,je n’arrive pas à convaincre ni mon épouse ni mes enfants et nous entrons régulièrement en conflit à propos de cela.
      je me vois très bien vivre dans une yourte ou un tipi entouré de la nature et des choses véritables et simples.
      je suis passionné des dernières tribus nomades comme les zoés ,par exemple ,parfois je les envie.
      quelqu’un a-t-il des suggestions au sujet d’un autre mode de vie plus simple.

      merci et bonne journée

      roger

      • Bernard Jean 16 h 03 mi le 7 février 2011 Permalien | Réponse

        Bonjour,

        La seule chose que je peux te suggérer est de commencer par vivre toi-même ce que tu sens juste pour toi, en simplifiant tes pensées, en supprimant tes peurs. Il est préférable de ne rien imposer aux autres. Ton exemple aura automatiquement une influence sur les autres. Tu peux changer ta façon de consommer, tu peux changer ta façon d’acheter, tu peux vendre ou donner ce qui n’est pas utile, sans rien imposer aux autres.

        Bernard

    • vivre sans argent 9 h 31 mi le 16 septembre 2011 Permalien | Réponse

      Je suis sur le point de partir vivre une grande aventure et sans un sous! J’invite les gens à se poser une question: Peut-on vivre autrement!
      A plus dans l’bus!
      Nico

  • Bernard Jean 19 h 15 mi le 7 November 2010 Permalien | Réponse
    Tags : épilation, féminisme, ,   

    La tyrannie de l’épilation 


    Oser Être Soi, c’est surtout ne pas dépendre du regard des autres

    De nombreux peintres représenteront ensuite le corps féminin avec sa pilosité. On peut citer Modigliani (à droite, Nu couché – 1919), Klimt (à gauche, Adam et Eve– 1917-1918), Schad…

    C’est au début du 20ème siècle, aux Etats-Unis, que la pratique moderne de l’épilation va apparaitre. Elle est véhiculée par des nouveautés comme le cinéma, les magazines féminins et bien sûr la publicité. Au cours du siècle, les femmes mettront des vêtements de plus en plus légers et en parallèle l’épilation n’aura de cesse de se développer, comme pour « rhabiller » les femmes qui ne doivent pas montrer leurs poils, attributs de leur maturité sexuelle. En France, l’épilation apparaît après la deuxième guerre mondiale, avec l’arrivée des bas en nylon transparents.

    De nos jours, l’épilation est devenu une norme et très peu de femmes ne se plient pas à cette contrainte. Celles qui osent montrer des jambes ou des aisselles poilues sont aussitôt considérées comme « déviantes » et doivent subir des remarques et des regards désobligeants. Cette norme est évidemment entretenue par les médias, particulièrement la publicité, car l’épilation représente un marché énorme (les publicitaires essaient même – avec un succès grandissant – de conquérir les hommes). Une femme est évidemment plus rentable lorsqu’elle est complexée et achète des tas de produits pour ressembler à un idéal de beauté inaccessible (la femme lisse, fine, bronzée, épilée) que lorsqu’elle accepte son corps et se sent bien dans sa peau. La publicité nous fait croire que les poils sont laids, inutiles, sales, peu sexy, alors que nous avons vu que c’est tout le contraire !

    Refuser l’épilation rejoint le combat féministe. S’épiler revient à se priver d’un attribut de notre féminité. Aurait-on l’idée de se couper un sein ? Ce qui distingue une femme d’une petite fille c’est pourtant cela, les seins et la pilosité ! Les médias veulent « infantiliser » les femmes, en leur interdisant d’assumer leur sexualité. Comment analyser la pratique actuelle du pubis épilé intégralement dérivée de l’industrie pornographique (dans ces films, le sexe de la femme est même parfois opéré pour ressembler le plus possible à celui d’une petite fille), si ce n’est comme une mode aux relents pédophiles ?

    Arrêtons de croire ces marchands qui dégradent l’image de la femme. Réconcilions-nous avec notre corps ! Toutes les femmes sont belles, naturellement…
    Origine du texte >>>

    Norme et contrôle social : le cas de l’épilation féminine

    http://www.ecologielibidinale.org/fr/biblio/miel_normeepilation.pdf

    Norme et contrôle social : le cas de l’épilation féminine

    Auteur : Jocelyn Patinel

    Année universitaire 2005-2006 Mémoire de Master 1 de Psychologie – spécialité Psychologie Sociale

    Psychanalyse du poil

    Selon Sakoyan (2002), du point de vue psychanalytique le rasage est associé à la castration. Ceci concerne surtout les cheveux et cette interprétation ne paraît opérer que dans des contextes spécifiques (esclavage, femmes tondues…). Hofstein associe le poil à la sexualité (présence sur les zones érogènes) et l’épilation du maillot à un comportement de pudeur. Pour lui l’épilation dénote un rejet de la bestialité (vue comme fantasme de violence érotique). Descamps (1986) explique lui l’épilation féminine par un désir d’infantilisation, par la répression de la sexualité (angélisme, somatophobie), par la différentiation sexuelle d’avec les hommes et par opposition à l’animal.

    Sociologie du poil

    Soumission et insoumission

    Selon Sakoyan (2002), du point de vue sociologique avoir les cheveux courts (et par extension être épilée) est associé à l’acceptation des lois normatives et disciplinaires. Donc ne pas s’épiler renvoie à deux types de positionnements opposés :

    • c’est se situer en dehors des normes de civilité (la personne est ainsi exclue du champ politique) ;
    • ou c’est porter un message politique (revendication d’une opposition aux lois normatives) : selon Maisonneuve et Bruchon-Schweitzer (1999), le refus de l’épilation est associée « à l’adhésion à des valeurs non-conformistes et/ou à l’appartenance à des groupes marginaux. » (p.77). Via la codification du poil, le corps politique imprime sa marque sur le corps individuel ; elle peut même se trouver imposée par les régimes autoritaires. L’apparence pileuse marque la frontière entre soumis et insoumis (Bromberger, 2005).

    Féminité et sexualité

    Les analyses féministes, citées par Toerien et Wilkinson (2003), associent l’épilation à la passivité sexuelle, au fait de ne pas accéder au statut d’adulte, aux normes socio-culturelles véhiculant l’image d’une féminité domestiquée et sous dépendance de l’homme. Le glabre, plus qu’un critère de « beauté » participe de la construction d’une femme ayant une féminité appropriée. L’épilation est un travail de transformation du corps afin de ressembler à un idéal féminin socialement construit (voir Toerien, Wilkinson et Choi, 2005). Pour la construction sociale du lien entre beauté et féminité voir aussi Domenc, 1992 (p.44-49). Pour cet auteur les poils du corps sont retirés parallèlement à la dénudation des différentes zones du corps, car ils seraient trop évocateurs de la sexualité. Quand aux poils pubiens la femme doit bien les tailler afin de montrer qu’elle n’a pas « une sexualité débridée, animale, non-socialisée » (p.62).

    Enfin la norme de l’épilation « endosse fortement le sous-entendu de toutes les pratiques de modifications corporelles, à savoir que le corps féminin n’est pas acceptable tel qu’il est. » (traduit de Tiggemann et Kenyon, 1998 citées par Toerien et Wilkinson, 2003).

    Société de consommation et classes sociales

    L’influence de la publicité dont les images de corps sont perçus comme corps de références est soulignée par Domenc (1992). Cet auteur note aussi que les corps « libérés » sont d’abord ceux des classes moyennes et supérieures, « cet engouement [pour le corps] contribue à durcir les normes d’apparences corporelles » (p.38) ce qui provoque une mésestime de soi chez les femmes qui ne peuvent accéder aux standards de beauté définis par l’idéologie dominante. De fait Toerien et Wilkinson (2003) rappellent que le coût financier de l’épilation et des autres soins cosmétiques peuvent exclure des standards acceptables les femmes ayant de faibles revenus. L’augmentation des « soins de beauté » requis produirait chez les femmes un sentiment sous-jacent d’autodévalorisation qui contrerait les effets matériel de la libération accrue des femmes. L’imposition normative des critères de «beauté», dont l’épilation, est en effet source de souffrances psychiques9 pour bien des femmes (voir par exemple Collectif, 2004). Selon Domenc (s’appuyant sur Baudrillard) : « au fur et à mesure que la femme se libère (socialement et sexuellement parlant), elle se confond de plus en plus avec son corps […]. On invite la femme à prendre soin de son corps, à le rendre séduisant. Il est devenu de mythe directeur d’une éthique de la consommation : c’est un support économique, un principe d’intégration (psychologie), et une stratégie (politique) de contrôle social » (p.41).

    Le suite >>> ICI

    La culotte « assumons nos poils »

    Un fabricant de vêtement propose de renverser cette tendance en mettant à son catalogue des produits qui montrent des poils. Les poils ne sont plus à cacher mais deviennent un élément de décoration. Vous voyez par vos réactions comment vous êtes conditionnés et manipulés par des croyances que vous ne remettez pas du tout en cause.

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    Les poils sont de retour et s’affichent en public.

    Deux artistes finlandais Nutty Tarts proposent trois modèles de sous vêtements POILUS….
    Histoire de ne pas se prendre au sérieux et de rigoler un peu…

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    Les bonnes raisons pour arrêter de s’épiler : 

    La santé :

    • Les poils ne sont pas inutiles dans le corps mais ont un grand nombre de fonctions. Enlever ses poils revient à se mutiler et crée un stress sur l’organisme.  D’où les irritations, rougeurs, boutons que cela provoque. Inutile de parler de la douleur…
    • Les poils émettent des hormones (les phéromones) qui jouent un grand rôle dans les rapports avec les autres, particulièrement lors des relations sexuelles. Ce sont également des capteurs sensoriels. J’ai pu remarquer que la petite brise printanière est très agréable sur des jambes naturelles !
    • Les poils sous les aisselles servent  à réguler la transpiration.  Avoir les poils longs, contrairement à une idée reçue, permet de limiter l’odeur de la transpiration, puisqu’elle s’évapore mieux et ne macère pas sur la peau, et de se sentir plus fraiche. On peut ainsi utiliser moins de déodorant, voire le supprimer (les déodorants chimiques contiennent des produits dangereux pour la santé).
    • Les poils du pubis et les sourcils protègent ces parties fragiles des agressions et microbes extérieurs. S’épiler le pubis favorise les mycoses et autres infections. Ca n’a donc rien « d’hygiènique », contrairement à ce qu’on nous martèle souvent.


    L’environnement :
    La plupart des produits utilisés pour l’épilation (cires, crèmes dépilatoires), comme tous les cosmétiques chimiques, contiennent des produits toxiques pour le corps et très polluants, car ils se dégradent mal dans l’environnement. Les épilateurs ou rasoirs électriques utilisent de l’énergie, ils marchent souvent avec des piles.

    Le porte-monnaie :
    C’est un aspect non négligeable quand on voit le prix des produits dépilatoires, ou des séances d’épilation dans les instituts de beauté ! Et on gagne aussi du temps.

    L’aspect culturel :
    En occident, l’ampleur que prend le phénomène de cette phobie des poils est relativement récente. Autrefois, la majorité des femmes ne s’épilait pas (peut-être seulement dans les classes les plus aisées). Cependant les poils sur le corps féminin ont toujours été un tabou, en témoignent les nombreuses représentations au cours des siècles, dans lesquelles les femmes nues n’ont aucun poil sur le pubis ou les aisselles. Les poils renvoient à la sexualité et sont donc cachés pour avoir une image de la femme lisse, pure et idéalisée. Le tableau « L’origine du monde » de Courbet peint en 1866 est le premier à représenter le sexe de la femme de façon réaliste, d’où le fort pouvoir érotique de ce tableau. A cette époque également, Emile Zola insistera sur la sensualité qui se dégage de la pilosité féminine, dans son roman Nana (1880, l’intrigue se situe en 1868), lors de l’apparition de l’héroïne :
    « Nana était nue. Elle était nue avec une tranquille audace, certaine de la toute-puissance de sa chair. Une
    simple gaze l’enveloppait;(…) C’était Vénus naissant des flots, n’ayant pour voile que ses cheveux. Et, lorsque Nana levait les bras, on apercevait, aux feux de la rampe, les poils d’or de ses aisselles. »
    Plus loin dans le roman :
    « Nana était toute velue, un duvet de rousse faisait de son corps un velours; »
    Nous sommes loin de l’image actuelle de la femme poilue, qui ne serait pas « sexy » !

    La tyrannie de l’épilation

    –__- Contre l’épilation ?

    En publiant, en janvier, son enquête sur « les nouvelles tendances de l’épilation maillot », le magazine Elle n’imaginait pas provoquer autant de réactions parmi ses lectrices et sur nombre de forums Internet. Le dossier de huit pages, illustré de photos de jeunes femmes dénudées du bas, livrait toutes sortes de conseils pour « bien cultiver son jardin secret ». On y apprenait que, « malgré la douleur », la tendance actuelle est à « l’épilation semi-intégrale », ne laissant qu’une pilosité réduite à la forme d’un ticket de métro. Voire beaucoup moins, les esthéticiennes interrogées par Elle déclarant être confrontées à une « augmentation constante de la demande d’épilations intégrales ».

    Choix personnel ou diktat de la mode et de la publicité ? Souci hygiéniste ou influence – consciente ou non – du porno et de ses professionnelles qui s’affichent totalement glabres sur Internet ? Soumission aux injonctions masculines ou simple désir d’être bien dans son corps sans poils ?

    « Le pubis, pourtant la plupart du temps dissimulé, serait plus contraint esthétiquement que tout autre lieu corporel », souligne l’auteure du dossier, Paola Bataille. Sur le site du magazine, cette question, apparemment futile, a suscité des échanges souvent enflammés entre défenseures du droit des femmes à disposer librement de leur corps et adeptes du pubis lisse. Le journaliste Stéphane Rose, auteur du pamphlet Le Procès du poil (La Musardine, à paraître en avril), juge l’attitude de la presse féminine ambivalente sur le sujet, qui d’un côté, vante le libre choix de la femme, et de l’autre, l’incite à user de méthodes pour se défolier.

    Accrue par le port du string, cette mode du glabre vient, selon lui, des films X américains dont les stars sont adeptes du fitness. Déjà, dans Une femme mariée (1964), de Jean-Luc Godard, l’amant conseillait à sa maîtresse de « faire comme les actrices des films italiens, elles ne s’enlèvent pas les poils des aisselles ». Et la femme de répliquer : « Je préfère les films américains, tournés à Hollywood. »

    Parties tourner aux Etats-Unis, les vedettes européennes du porno en sont revenues… à leur image, raconte Stéphane Rose : « faux ongles démesurés, prothèses mammaires en silicone et sexe sans poil. Maintenant, il n’y a plus que cela. Et sur les sites pornographiques, les toisons sont classées dans la catégorie spéciale « hairy pussy », comme s’il s’agissait d’une déviance, d’un fantasme pervers. C’est un renversement complet. »

    Stéphane Rose a mené une enquête auprès d’esthéticiennes. Selon elles, les trois quarts des adeptes de l’épilation intégrale du maillot sont âgées de 18 à 25 ans. « Elles se soumettent aux goûts des hommes, affirme le journaliste. Dans le journal pour ados, Girls, je tenais la rubrique « paroles de mecs ». Et ceux-là estimaient que le poil était sale, pas normal. »

    Il est fréquent que les hommes de moins de 25 ans confessent n’avoir jamais connu, intimement, de femme non épilée. La vision des aisselles touffues de Laetitia Casta dans le film de Pascal Thomas, Le Grand Appartement (2007), avait provoqué un certain émoi. L’actrice avait défendu ce choix personnel, soutenant que « le poil, c’est très érotique ».

    C’est ainsi que le voyaient les grands auteurs. « Lorsque Nana levait les bras, on apercevait, aux feux de la rampe, les poils d’or de ses aisselles », écrivait Zola. Aujourd’hui, le corps se doit d’être uniformisé, hygiéniste et juvénile. En réaction, le Mouvement international pour l’écologie libidinale (MIEL) prône sur son site (Ecologielibidinale.org) un retour au naturel. « L’épilation rend symboliquement la femme mineure et la désexualise, car le poil, apparaissant à la puberté, est un signe de maturité sexuelle. (…) De plus, l’épilation et la désodorisation suppriment les phéromones (dimension olfactive de l’érotisme). » Que serait L’Origine du monde, de Courbet sans follicule pileux ? Corps sans visage, le modèle, certes plantureux, aurait pu passer pour celui d’une petite fille, et n’aurait pas connu une notoriété mondiale.

    L’artiste Jeanne Mordoj, affublée d’une fausse barbe, propose à Paris un spectacle intitulé Eloge du poil, afin de donner à réfléchir sur cette aseptisation de la société. « Ce ne sont pas seulement les pubis féminins qui sont sur la sellette, écrit le critique de cinéma Gérard Lenne, dans Sexologie magazine. Toute notre époque marque une horreur du poil qui est peut-être une réaction contre l’ère hippie, ce septennat enchanté qui s’étend en gros de 1967 à 1974. On se souvient du triomphe des cheveux longs (…), signe d’abondance et de luxuriance qui trouvait son équivalent dans un délire vestimentaire axé sur l’ampleur, la générosité. Et celles qui se dénudaient à Woodstock montraient bien qu’elles avaient gardé tous leurs poils ! »

    Les fabricants rivalisent de promesses de bien-être pour entretenir ce culte d’un corps lisse : crèmes, laser, bandes de cire, épilation au fil, etc. Selon le Wall Street Journal, en 2008, l’industrie mondiale de l’épilation a réalisé un chiffre d’affaires de 1,8 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros).

    Sylvie Kerviel et Macha Séry
    Article paru dans l’édition du 07.03.10 Le Monde


     
    • calogeromira 14 h 28 mi le 11 novembre 2010 Permalien | Réponse

      🙂

    • sempre0allegra 5 h 55 mi le 13 novembre 2010 Permalien | Réponse

      ouaa enfin des gens qui osent dire. je transfere immédiatement ce texe à mes trois filles qui me bassinent avec leur épilation.

    • Momo 7 h 36 mi le 13 novembre 2010 Permalien | Réponse

      Tant que vous donnerez la parole à de mauvais plagieurs, même diplomés, réduit à faire de faux poils sur des tee-shirt alors qu’il suffirait de laisser pousser les vrais, tant que vous ignorerez le seul vrai fondateur du discours « poil » (depuis 1988) vous ne rendrez pas service à cette Cause, vous la saborder.

    • jako 12 h 17 mi le 13 novembre 2010 Permalien | Réponse

      J’ai trouvé ça sur internet, cela peut peut-être vous plaire…

      Mesdames, messieurs…

      • anseaulme 13 h 33 mi le 15 novembre 2010 Permalien | Réponse

        Merci pour le lien…

    • corinne 7 h 45 mi le 14 novembre 2010 Permalien | Réponse

      Super !

    • Pierre Duchesne 15 h 24 mi le 15 novembre 2010 Permalien | Réponse

      Au poil !
      Oh poil…
      Au poêle ?
      A la poêle ?
      Sous le poêle…
      Honni soit qui poil y pense !

    • Julie Martineau 5 h 39 mi le 27 novembre 2010 Permalien | Réponse

      Et les hommes? Devront-ils cesser de se raser la moustache et la barbe? Ça deviendrait alors vraiment très biblique 🙂

  • Bernard Jean 19 h 21 mi le 5 October 2010 Permalien | Réponse
    Tags : , épouse, , jung, mère   

    Une et multiple, la femme selon C.G. Jung 


    par Rolande Biès

    Outre les fonctions, la femme peut incarner quatre formes ainsi réparties par Jung : Mère-Epouse, Hétaïre, Amazone et Médiale. Bien entendu, une deuxième forme peut s’ajouter parfois à la principale. La troisième et la quatrième formes restent souvent inconscientes. Aucune femme ne saurait répondre à une seule de ces formes dans son autonomie et sa « pureté » absolues ; tout s’y trouve en interdépendance ; mais comme pour les fonctions, une forme l’emporte toujours sur les autres.

    Précisons encore que ces quatre formes correspondent à des aspects de l’anima chez l’homme . Il s’agit donc de « projections » de sa part.

    La Mère : son esprit étant dirigé vers l’avenir, elle nourrira, éduquera, soignera, encouragera ses enfants. Son aspect négatif sera l’étouffement, l’appropriation de l’enfant, la difficulté de la défusion. Souvent possessive, la mère est celle qui n’aime guère voir s’égailler les poussins.

    Illustration : Élisabeth téléphone chaque soir à chacun de ses cinq enfants pour leur raconter ce que font les autres. Elle se mêle de tout, mélange les cartes, perturbe les couples, les incite au divorce, brouille les enfants entre eux. Quand on lui reproche d’avoir dit ceci ou cela, elle répond : « Je n’ai jamais dit ça ». Et elle est sincère : ce n’est pas elle qui a parlé, c’est l’animus en elle ; la preuve en est que dans ces moments-là, sa voix a changé.

    L’Hétaïre s’attache à la psychologie de l’époux. Elle exige une relation dans la profondeur, voir dans le domaine spirituel. Elle ignore en elle l’aspect maternel ou le sacrifie sans peine ; mais elle peut aussi faire courir au couple qu’elle a devant elle et où elle va s’introduire le risque du divorce. Celui-ci obtenu, – non sans réticence de la part du mari, lequel est d’ailleurs fidèle moins par fidélité que par paresse -, le couple une fois brisé, elle ne veut plus de cet homme-là : « On ne pouvait vraiment par avoir confiance en lui ! »

    Illustration : Florence rencontre un homme marié, père de famille. Après avoir vécu avec lui de temps à autre (y compris plusieurs années sans vouloir s’encombrer de lui en permanence), elle l’oblige à acheter un appartement, à demander le divorce ; celui-ci enfin obtenu, elle lâche le divorcé ; – elle est déjà partie à la conquête d’un autre !

    L’Amazone joue les indépendantes. Ce qui lui est facilité par des études lui permettant de gagner sa vie sans rien devoir à personne. La liberté financière est un acquis important, ajouté à la contraception ; – les deux facettes de la profonde révolution de notre époque. La liberté financière rend la femme libre de l’homme ; et la contraception la rend plus consciente, tout en renforçant l’inconscient, donc le doute et l’incertitude de son comportement, que l’avortement viendra accroître avec « la mauvaise conscience » : aucune femme n’en sort indemne.

    L’Amazone est une rivale pour l’homme. Elle n’en a pas moins de l’ambition pour lui, qui cherche davantage a être reconnu par la société qu’à réussir l’amour du couple. Chez elle, l’animus est exigeant d’elle-même ; elle demande peu à l’homme, car elle n’ignore pas que celui-ci prend – conquiert – plus qu’il ne donne.

    Illustration : Bête à concours, Andrée est chef d’entreprise. Elle « en veut ». Elle pourrait aller jusqu’à dire comme Atrée : « Oderint, dum metuant ! » (« Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent ! »). Elle a le crâne rasé, s’est moralement fait couper les seins. Toute à sa volonté de puissance, sa devise est : Réussir. Matériellement, s’entend.

    La Médiale : sa fonction Intuition prime les trois autres, qui peuvent s’estomper d’autant plus aisément que l’Intuition aspire fortement au spirituel. Elle plonge dans l’inconscient collectif, où vivent tous les possibles ; elle pressent, exprime ce qui flotte dans l' »air du temps » et qui se manifestera plus tard.

    Illustration : Pendant la guerre de 39/45, Thérèse s’intéresse déjà à la philosophie indoue. En 1950, elle rencontre des Soufis, alors connus des seuls rares spécialistes de l’Islam. En 1960, elle se passionne pour l’alchimie spirituelle dont personne n’a encore entendu parler.

    Origine du texte >>> ICI

     
  • Bernard Jean 9 h 54 mi le 11 July 2010 Permalien | Réponse
    Tags : , épiderme, bain, , gommage, loofah,   

    Loofah ou Loofa (éponge végétale) 


    La Loofah est une variété de courge, exfoilant naturel pour le corps. Utilisée comme un gant naturel, elle élimine les cellules mortes de la peau.

    Un véritable légume, issu de la famille des curcubités. Il mesure entre 45 et 50 cm. A utiliser mouillé. Très efficace pour gommer sans irriter la peau en association avec le savon d’Alep. En plus de ses propriétés de gommage, la loofah active la circulation du sang et donne une sensation de légèreté aux jambes lourdes; elle tonifie la peau, ce qui empêche l’apparition de vergétures; elle combat efficacement la cellulite, car elle empêche les graisses de se fixer et de former un tissu adipeux.

    Comment utiliser le loofah
    Le gant de loofah peut être utilisé régulièrement pour tonifier la circulation périphérique, exfolier l’épiderme et adoucir la peau. Comme une débarbouillette, le loofah est personnel.

    Commencer le massage par les pieds en remontant vers le haut et toujours masser en mouvements circulaires en direction du coeur. La fréquence du geste sera établie en fonction du type de peau et des besoins personnels. Le Loofah requiert une hygienne rigoureuse. Il doit être bien rincé et bien séché.

    Hantise des capitons? Massez en direction du coeur pour les jambes, en remontant pour les fesses et en cercle pour le ventre tous les jours pour prévenir l’apparition des capitons. Lorsque ce petit désagrément survient, massez les parties présentant ces symptômes avant ou après l’application de produits anti-capiton; par un simple geste quotidien, vous doublerez l’efficacité du produit et vous verrez plus rapidement un effet visible au regard et au toucher.

    L’utilisation d’un article de Loofah combine plusieurs effets bénéfiques

    • Exfoliation douce
    • Élimination des cellules mortes – Le massage corporel à l’aide d’un luffa permet d’enlever les cellules mortes et renouveler la circulation – Une excellente méthode pour commencer ou terminer une journée active
    • Ouverture des pores
    • Stimulation de la circulation
    • Léger drainage lymphatique
    • Stimulation tactile
     
    • Stéphanie 17 h 27 mi le 12 janvier 2011 Permalien | Réponse

      Bonjour j’aimerais savoir comment je peut me procurer une de ses éponges loofah et J’habite à Québec

  • Bernard Jean 17 h 42 mi le 5 February 2010 Permalien | Réponse
    Tags : ,   

    Vivre dans la Joie 


    VIVRE DANS LA JOIE – Tiré du livre : Choisir la Joie de Sayana Roman

    Dès votre réveil, affirmez votre liberté. Gardez en vous vos visions les plus élevées et vivez la vie la plus joyeuse que vous puissiez imaginer.

    Je vous parlerai de joie, de compassion et de but élevé, parce que nombreux sont ceux qui, parmi vous, cherchent la paix et l’harmonie intérieure. Vous êtes conscients que la paix vient de votre monde intérieur et que le monde extérieur n’est qu’une représentation symbolique de ce qui se passe en vous. À différents niveaux, vous comprenez le processus par lequel vous créez ce que vous vivez.

    Quel est le chemin de la joie? Vous pouvez choisir entre plusieurs chemins durant votre vie, tout comme vous disposez de différents atouts pour servir la planète. Il existe le chemin de la volonté, de la lutte, mais aussi le chemin de la joie et de la compassion.

    La joie est la musique intérieure que vous chantez au fil de la journée

    Qu’apporte la joie dans votre vie? Le savez-vous? Êtes-vous conscient de ce qui vous rend heureux? Ou bien, êtes-vous si absorbé par l’accomplissement de vos tâches quotidiennes que vous avez repoussé à un futur incertain toutes ces choses qui vous plaisent? Le chemin de la joie concerne le présent et non pas le futur. Avez-vous une image de ce que la vie pourrait être dans le futur, lorsque vous serez heureux mais dépourvu du sentiment de bien-être dans le moment présent?

    Beaucoup d’entre vous remplissent leur emploi du temps avec des activités qui ne relèvent pas de l’âme mais de la personnalité. Vous avez peut-être appris que d’être affairé est valorisant. Il existe deux sortes d’activités. les activités orientées par la personnalité sont souvent basées sur des « tu devrais… » et ne sont pas vouées au bénéfice de buts élevés, alors que les activités orientées par l’âme sont toujours accomplies dans un but élevé, présent à l’esprit.

    La personnalité est souvent distraite par les sens qui accaparent régulièrement l’attention : le téléphone, les enfants, le bavardage, les émotions des autres. Ces énergies détournent votre attention au long de la journée et peuvent vous empêcher d’être à l’écoute de vos messages intérieurs.

    La vraie joie naît lorsque vous agissez en accord avec vos directives intérieures et que vous reconnaissez qui vous êtes

    De nombreuses raisons peuvent vous empêcher de changer immédiatement votre vie. Si vous ne commencez pas à créer des raisons de changer tout de suite, ce changement ne sera qu’une pensée dans le futur, et vous ne serez pas sur le chemin de la joie. Dans ce monde où vous avez choisi de venir, vous avez reçu des sens physiques et un corps émotionnel. Le grand défi de votre vie consiste à ne pas vous laisser prendre par ce qui est placé devant vous, par ce qui vous attire, mais au contraire, à trouver votre centre et à attirer à vous tout ce qui est en harmonie avec votre être intérieur.

    Vous comportez-vous de telle sorte que les autres s’attachent à vous, remplissant ainsi votre emploi du temps, mais pas comme vous le souhaiteriez? Vous pouvez changer cela. Ce pouvoir vient de votre compassion envers vous-même et de votre sens de la liberté intérieure.

    Ainsi, beaucoup d’entre vous ont passé des vies entières dénuées de joie, parce qu’ils se croyaient des obligations envers les autres, parce qu’ils se sentaient indispensables, ou parce qu’ils étaient prisonniers d’une situation.

    Sur le chemin de la joie, créer sa liberté est un défi

    Chaque être est libre. Peut-être avez-vous créé un ensemble de travaux et basé votre vie sur certains accomplissements et certaines situations. Le chemin de la joie vous enseigne à ne pas vous laisser emprisonner par les détails de ces formes. Il vous apprend à ne pas vous laisser piéger par vos propres créations, mais à être porté par elles.

    Si vous avez créé un travail, une relation, ou d’autres choses qui ne vous procurent pas de joie, regardez à l’intérieur de vous-même et cherchez à savoir pourquoi vous devez perpétuer cette situation. Souvent, c’est parce que vous ne croyez pas que vous méritez ce que vous voulez. À notre niveau,  » mériter  » ne signifie rien. Vous avez tous reçu une imagination active; c’est la porte de sortie vers ce que vous êtes. Vous pouvez choisir de laisser la porte ouverte aux soucis, ou de franchir le seuil de la joie.

    Lorsque vous téléphonez à un ami, laissez-vous la conversation s’éterniser alors que vous voudriez qu’elle cesse? Écoutez-vous toutes les histoires qui abaissent votre énergie? Prenez-vous des rendez-vous, même si vous n’en avez pas réellement le temps, ou si vous si vous n’y avez pas grand intérêt? Pour trouver le chemin de la joie, vous devez savoir pourquoi vous vous sentez obligé par les autres ou par les situations que vous avez créées. Le chemin de la compassion ne vous impose pas d’aimer tous les êtres sans prendre en considération leurs actes et leur nature. Sur ce chemin, il s’agit de percevoir la vérité de la nature et d’en connaître les différentes parties. Sur ce chemin, vous rencontrerez d’autres personnes et vous leur demanderez si vous pouvez les guérir, les aider ou les mettre en contact avec leurs visions plus élevées. S’il n’en est pas ainsi, vous abaissez votre niveau énergétique, perdant alors votre temps.
    Certains d’entre vous passent la plus grande partie de leur temps à aider les autres et s’en trouvent très frustrés. Vous pouvez vous sentir obligé, comme si la seule issue possible était d’écouter leurs malheurs, souhaitant qu’ils s’accommodent de leur vie. Si vous aidez les autres et que ceux-ci n’évoluent pas, il est préférable de regarder de plus près si votre aide est réelle ou s’ils sont prêts à la recevoir.

    Le chemin de la joie implique la capacité à recevoir. Vous pouvez être entouré d’amour, d’amis attentionnés, avoir un corps mince et en bonne santé, si vous le choisissez. Il existe tant d’occasions pour exprimer la gratitude et apprécier ce qui est. Une des manières de recevoir plus encore est de consacrer un certain temps à apprécier ce que vous avez déjà. Soyez reconnaissant, même pour les choses les plus simples comme les fleurs au bord de la route ou le sourire d’un enfant qui vous réchauffe le cœur, et très vite, vous découvrirez que l’univers vous offre encore davantage.

    Je m’adresse à ceux d’entre vous qui s’intéressent à l’argent ou qui cherchent un emploi très lucratif : tout en faisant ce que vous aimez, êtes-vous prêt à prendre le risque et faire ce que vous aimez vraiment? Êtes-vous prêts à faire confiance à l’univers pour qu’il vous donne cette opportunité? Et de surcroît, êtes-vous prêts à accueillir tout l’argent qui va couler à flot? Sentez-vous réellement que vous le méritez?

    Le chemin de la joie implique que vous vous estimiez et que vous contrôliez les choix de votre emploi du temps

    Si chacun utilisait son temps pour accomplir uniquement ce qu’il y a de meilleur, pour soi-même ou pour son conjoint, le monde changerait en un seul jour. Il est très important d’employer votre temps à favoriser ce qu’il y a de meilleur pour vous. Si quelque chose n’est pas accompli pour votre plus grand bien, je peux vous garantir qu’il ne l’est pas non plus pour celui de la planète ni même celui des autres.

    Vous pouvez penser : « Quelle activité pourrait m’apporter la joie? » Chacun d’entre vous possède un violon d’Ingres. il n’existe pas une seule personne vivante au monde qui n’ait une activité favorite.

    Ce que aimez est le signe de votre être supérieur de ce que vous devez faire

    Vous pouvez dire : « j’aime lire et méditer; ce n’est certainement pas ma voie et ça ne peut m’apporter de l’argent ». Si vous vous permettez de vous asseoir, de lire et de méditer, une voie se dessinera. Ainsi, bien souvent, vous résistez à ce que vous avez le plus envie de faire. Dans l’esprit de chacun se trouvent les balbutiements de l’étape suivante. Cela peut être simple comme un coup de téléphone ou la lecture d’un livre. Cela peut être très concret comme l’accomplissement des choses ordinaires qui ne semblent pas nécessairement connectées avec la vision subtile envisagée. Sachez que chaque nouvelle étape vous est indiquée sous la forme d’un indice simple, évident et très joyeux.

    Chacun de vous sait ce qui lui apporterait de la joue, dès demain. Dès votre réveil, posez-vous la question de savoir ce que vous pouvez faire durent cette journée pour vous procurer de la joue et du plaisir. Mettez un sourire sur votre visage, au lieu de vous concentrer sur la façon dont vous passerez cette nouvelle journée. Ne vous concentrez pas sur les problèmes auxquels vous allez devoir faire face.

    Vous connaîtrez la joie si vous vous centrez pour l’avoir, elle et seulement elle

    Quelle est votre plus haute vision? Comment la découvrirez-vous dans votre vie? Pour la plupart, vos distractions restent futiles. Si vous prenez le temps de vous asseoir pendant cinq minutes chaque jour, passant en revue le programme de votre journée, cherchant à savoir en quoi chaque rendez-vous, chaque personne ou chaque appel téléphonique s’accorde avec vos buts les plus élevés, en l’espace de quelques mois vous serez sur le chemin de votre destinée, et vous découvrirez de nouvelles manières de doubler vos revenus. Bien sûr, au-delà de cette sagesse, vous devez agir.

    Si vous ne connaissez pas votre voie ou votre chemin, vous pouvez créer un symbole dans ce but. Visualisez-vous le tenant dans vos mains comme une boule de lumière. Portez-le au niveau de votre cœur, puis au niveau du chakra situé au sommet de votre tête, et abandonnez-le aux bons soins de votre âme. En très peu de temps, vous obtiendrez des résultats palpables. Vous découvrirez qu’avec la simple pensée de votre but élevé, vous réorganisez votre journée de façon magique et magnétique. Très rapidement, les amis qui prenaient votre temps ne seront plus aussi intéressants, vous trouverez de nouveaux amis et vous changerez la nature de votre amitié avec vos amis de longue date.

    La compassion, c’est l’attention que nous nous portons à nous-mêmes. Ayez de l’estime pour vous-même et pour votre temps. Vous ne devez de votre temps à personne. Lorsque vous vous prenez en charge et que vous affirmez que vous êtes une personne unique et de valeur, le monde entier l’affirme pour vous aussi.

    Chaque personne a un but et une raison d’être sur Terre

    Vous n’êtes pas ici-bas que dans un seul but; chaque fois que vous accomplissez une certaine chose, celle-ci devient alors une partie d’une étape antérieure et une autre phase de votre évolution. Chaque nouvelle expérience s’intègre aux expériences précédentes. Certains d’entre vous sont marginaux, testant des nouveautés n’ayant apparemment pas de liens entre elles, pour apporter de nouvelles qualités dans ce voyage ascendant. Certains d’entre vous trouvent les formes de leur travail. D’autres sont là pour développer, et c’est leur but, une vision de paix intérieure.

    Ne jugez pas les buts au travers des schémas des autres personnes, ou parce que la société vous a dit que c’est la meilleure chose à faire. Peut-être êtes-vous là pour développer cette paix intérieure et irradier cette qualité autour de vous, la rendant disponible aux autres. Vous êtes là aussi, peut-être, pour explorer les domaines de l’intellect ou le monde des affaires, afin de contribuer à l’évolution des formes-pensées sur cette planète. La compassion se situe au-delà de tout jugement. C’est l’acceptation simple, la capacité d’aimer et d’estimer le soi, quelle que soit la voie vers laquelle les buts élevés s’orientent.

    De tous temps ont existé des tensions internationales, mais c’est toujours une grande opportunité pour tous ceux qui se centrent sur les aspects positifs et qui désirent prendre la pleine responsabilité de ce qu’ils créent. L’énergie est disponible pour les êtres intuitifs, disposés à la guérison et en marche sur le chemin de la joie. Habités par cette énergie, vous jouissez d’un univers d’abondance et de joie dès maintenant.

    Beaucoup d’entre vous progressent très rapidement. Votre développement s’est effectué en accéléré, afin d’enseigner et d’aider vos successeurs. Certains parmi vous, auteurs ou écrivains entre autres, peuvent avoir des années d’avance sur les formes-pensées de la majorité des gens, parce qu’il est nécessaire que vous soyez dans le courant du moment lorsque vos écrits paraissent. Chacun n’expérimente pas la même transition au même moment.

    Vous tous, lecteurs, vous êtes des pionniers parce que vous n’auriez pas été attirés vers ces informations si vous n’étiez pas en avance sur votre temps

    Vous pouvez ressentir un changement dans l’énergie de cette planète. Ceux d’entre vous qui désirent partir à la recherche de leur but observeront que leur vie s’accélère encore plus. Si vous pensez que vous êtes déjà très occupés, soyez prêt ! Les choses iront encore plus vite et alors, sagesse et discernement seront de rigueur ! C’est pourquoi vous apprécierez de visualiser chaque journée en détails et de la comparer à vos buts les plus élevés.

    Il peut arriver que la chose la plus difficile soit de dire « non » à une personne dans le besoin. Si vous donnez constamment votre attention aux personnes en état de crise, vous affirmez qu’elles peuvent obtenir votre attention en créant des crises. Si vous désirez que les gens respectent et honorent votre temps, apprenez-leur en les remerciant lorsqu’ils font ainsi.

    Le monde traverse une période de changement où tout s’accélère. vous le ressentez peut-être déjà. Ceux qui ne sont pas centrés sur leur but élevé et sur leur être supérieur auront davantage de problèmes. Certaines personnes, autour de vous, parlent de cette époque comme de la période la plus belle et la plus joyeuse, alors que pour d’autres, c’est la plus difficile. Si cette période est la plus joyeuse de votre vie, regardez les gens autour de vous. Plutôt que de les juger ou de cous sentir séparé de ceux qui sont en difficulté, envoyez-leur tout simplement de la lumière, et ensuite, laissez faire.

    Si des luttes de pouvoir vous opposent à d’autres personnes – des étrangers comme des gens que vous aimez bien ou des amis – entrez en contact avec votre être supérieur. Arrêtez quelques instants, prenez une bonne inspiration et ne vous laissez pas piéger par leur désir de confrontation. Souvenez-vous qu’il s’agit de leur désir et non du vôtre.

    Au rythme de cette vibration qui s’accélère sur la planète, vous désirerez apprendre à ne pas vous laisser entraîner dans l’énergie des autres personnes par leur troisième chakra, le plexus solaire. La plus grande partie de l’énergie que les gens reçoivent des autres vient du plexus solaire, centre du pouvoir et de l’émotion. une grande part des défis sur le chemin de la joie consiste à sortir de ces luttes de pouvoir et à vous tenir à un niveau plus profond de compassion. Si un ami vous agresse ou se montre hostile, prenez de la distance et, avec compassion, essayez de voir la vie de son point de vue. Vous pourrez vous rendre compte de sa fatigue ou de son attitude défensive, qui n’ont rien à voir avec vous-même, parce que vous représentez simplement un caractère différent dans son jeu. Plus vous pourrez rester libre et hors de toutes ces luttes de pouvoir, plus votre vie sera paisible et riche et plus vous serez en position favorable pour guérir les autres, tout en vivant dans votre cœur, plein de compassion.

    Plongez en vous-même pendant quelques instants et cherchez à savoir ce que vous pouvez faire dès demain, très spécifiquement, pour amener plus de joie dans votre vie. Questionnez-vous afin de savoir comment vous débarrasser d’une lutte de pouvoir ou d’un désaccord qui absorbe votre énergie. Que pouvez-vous faire, dès demain, pour libérer un peu plus de votre temps afin de trouver la paix intérieure?

    Vous avez tant de gratitude à exprimer, ne serait-ce que pour votre bel esprit et vos potentialités illimitées. Vous avez la capacité de créer tout ce que vous désirez; les seules limites sont celles que vous vous mettez. Dès votre réveil, affirmez votre liberté. Gardez en vous vos visions les plus élevées et vivez la vie la plus joyeuse que vous puissiez imaginer.

    Vivre dans la joie : Exercice

    * Faites une liste de sept choses que vous aimez faire, qui vous remplissent de joie, mais que vous n’avez pas faites au cours de ces derniers mois. Cela peut être tout ce que vous voulez : prendre un bain de soleil, partir en voyage, recevoir un massage, accomplir un certain but, faire de l’exercice, lire un livre…

    • À côte de chacune de ces sept choses, écrivez ce qui vous empêche de les réaliser. Est-ce quelque chose qui vient de l’intérieur (tels que vos sentiments) ou de l’extérieur (quelqu’un ou quelque chose, tel que le manque d’argent)?
    • Parmi elles, choisissez deux ou trois possibilités qui vous apporteraient les plus grandes joies. Ensuite, pensez à une étape ou une décision que vous pouvez prendre pour que ces vœux se réalisent.
    • Notez sur votre calendrier la date ou la période à laquelle vous introduirez chacune de ces joyeuses activités dans votre vie.

     
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